Le 4 juin 2024, les forces de l’ordre interpellent un homme circulant à bord d’une Volkswagen Golf. Rapidement présenté devant le tribunal, il est jugé pour avoir mis en circulation un véhicule muni de fausses plaques d’immatriculation et pour recel de vol. Cette arrestation marque le point de départ d’une enquête plus vaste. Les investigations permettent aux forces de l’ordre d’établir un lien entre ce véhicule et une série de vols de voitures commis dans les départements du Gard et de l’Hérault. La Golf aurait été utilisée à plusieurs reprises pour ces délits.
Les éléments recueillis mènent donc à la mise en cause de l’individu condamné pour les précédents faits … mais également de son fils. Le duo est soupçonné d’avoir volé de nombreux véhicules avant de les vendre en pièces détachées. Une enquête a cherché à mettre en lumière les circonstances exactes de ces infractions, ainsi que l’éventuelle implication des suspects. Telle est l’affaire qu’a jugé le tribunal correctionnel de Montpellier ce lundi 5 mai.
Un bon nombre d’éléments incriminants pour ces faits de vols
Le père et le fils sont poursuivis pour vols en réunion et participation à une association de malfaiteurs. L’enquête met en lumière plusieurs faits incriminants. Pour l’un des vols, l’une des victimes semble reconnaître le fils mis en cause. De plus, son ADN a été identifié sur une caisse à outils retrouvée dans un des véhicules volés. Autre élément troublant : le jeune homme aurait publié des annonces sur Le Bon Coin pour vendre des pièces détachées de véhicules de même nature que ceux volés.
Les prévenus contestent l’intégralité des faits de vols reprochés
Père et fils nient entièrement les faits. Les pièces détachées revendues sur Le Bon Coin concerneraient des véhicules récupérés à la casse. À travers des propos confus, le fils ne donne aucune explication sur son ADN retrouvé ou sur le semblant de reconnaissance d’une des victimes.
Au terme de l’audience, le tribunal rend son verdict. Le père, déjà incarcéré pour d’autres faits, est condamné à deux ans d’emprisonnement. Son fils écope quant à lui de deux ans d’emprisonnement, dont un an assorti du sursis probatoire.