Le meurtre de Louise, 11 ans, continue de mobiliser les enquêteurs. Disparue le vendredi 7 février aux alentours de 15 heures après avoir quitté le collège André-Maurois, son corps a été découvert quelques heures après sa disparition, à Épinay-sur-Orge (Essonne) dans la nuit au cœur du bois des Templiers. Plus de 120 policiers ont été déployés pour fouiller la zone, mais l’arme du crime demeure introuvable.

Une autopsie révélatrice

L’examen médico-légal a mis en évidence de nombreuses plaies infligées avec un objet tranchant, visant des zones vitales. Ces éléments orientent les enquêteurs vers un acte d’une extrême violence. Malgré une importante mobilisation des forces de l’ordre venues de plusieurs départements, l’arme ayant servi au crime n’a pas été retrouvée. Les recherches, menées jusqu’à dimanche, visaient également à collecter d’éventuelles preuves pouvant identifier le coupable. Toutefois, elles n’ont pas apporté de nouveaux éléments concrets et ne reprendront pas ce lundi.

Un individu qui intrique

L’individu apparaissant sur les images reste activement recherché, bien qu’aucun élément ne le relie formellement au meurtre, précise une source proche du dossier.

Parallèlement, les enquêteurs analysent les données téléphoniques. Ils examinent toutes les connexions mobiles détectées dans la zone du crime au moment des faits. Ce travail s’annonce colossal, car le secteur est très densément peuplé. Leur objectif : repérer des lignes suspectes, notamment celles appartenant à des individus au passé criminel ou à des personnes présentes pour la première fois dans la zone, n’y restant que brièvement.