Après une étude menée par UFC-Que Choisir, alertant sur la présence de PFAS (polluants éternels) à une concentration supérieur à la norme dans les eaux de Lunel, l’Agglomération tient à rassurer la population. Tout d’abord, l’Agglomération rappelle que dès cette première campagne d’analyse alarmante Lunel Agglo a engagé un travail collaboratif avec l’ARS en partenariat avec les communes de Lunel- Viel et Saint-Just, la DREAL (Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement), la DDTM 34 (Direction Départementale des Territoires et de la Mer) ainsi que les délégataires de service public (Véolia et Suez).
Des analyses menées
Ainsi, une campagne d’analyse s’est déroulée à Lunel-Viel démontrant une concentration de ces PFAS inférieure à 100 ng/L. Pour rappel, Au 1er janvier 2026, une directive européenne imposera que la somme de concentration de 20 PFAS doit être inférieure à 100 ng/L. Ces analyses se poursuivent au sein de l’écoulement de l’eau dans la nappe. Concernant la commune de Saint-Just, la municipalité et le délégataire collabore afin d’élaborer une stratégie de renouvellement des charbons actif en grains de l’usine de potabilisation, afin de réduire le taux de PFAS dans l’eau. Enfin, une campagne de communication et de sensibilisation a été réalisée par l’ARS, les communes de Lunel-Viel et Saint Just, pour informer la population.
Lunel Agglo tient à rappeler également que L’ARS, « a toujours confirmé, que malgré le dépassement de cette limite de qualité fixée à 100 ng/L, aucune restriction particulière n’est recommandée quant à l’usage et la consommation de l’eau. »
L’eau propre à la consommation
A propos de l’acide trifluoroacétique (TFA), dont la présence dans les eaux de l’agglomération a été pointée du doigt par l’enquête d’UFC Que Choisir, Lunel Agglo s’exprime. Tout d’abord, le TFA ne fait pas partie des 20 PFAS concernés par la limite de qualité de la directive européenne et fait l’objet d’évaluation sanitaire afin de mieux connaitre et appréhender cette molécule. Par conséquent, la valeur sanitaire prise en compte est celle de l’Allemagne, à savoir 60 000 nanogrammes/L.
« A ce jour, bien que la campagne d’analyse réalisée par UFC Que Choisir ne soit pas en notre possession, la valeur mesurée sur Lunel et communiquée dans la presse (210 ng /L), est donc bien inférieure au seuil retenu par la Direction Générale de la Santé« , exprime l’Agglomération lunelloise. Au regard de ces résultats, l’Agglo confirme que « la qualité de l’eau respecte en tous points la réglementation et la population peut la consommer sans modération et sans danger« .