L’ONG Sea Shepherd organise un rassemblement ce samedi 2 décembre pour protester contre ces installations controversées, qui impactent l’écosystème et favorisent la pêche illégale.
Chaque hiver, les préfectures des Pyrénées-Orientales et de l’Aude autorisent la réinstallation des barrages, au grand dam des défenseurs de l’environnement. Ces barrages bloquent la route des poissons qui se rendent en mer pour se reproduire. Résultat : des milliers de daurades, loups, rougets et autres poissons sont piégés et pêchés illégalement.
Ces pratiques, répétées annuellement, perturbent gravement l’écosystème local
Les daurades, loups et rougets, notamment, sont piégés par milliers. Ces espèces sont ensuite pêchées illégalement par des braconniers, qui utilisent des techniques de capture illégale. Ces pratiques, répétées annuellement, perturbent gravement l’écosystème local. Une filière de revente illégale de poissons entre des restaurateurs et braconniers a été mis en place d’après des média locaux.
Des milliers de poissons sont piégés et pêchés illégalement !
L’étang de Salses Leucate, situé entre l’Aude et les Pyrénées-Orientales, est un site classé Natura 2000 et reconnu d’importance internationale. Malgré cela, les barrages continuent d’exister.
Les barrages à poissons sont également critiqués pour leur impact sur l’écosystème. Ils perturbent la migration des poissons au fil des saisons.
L’ONG Sea Shepherd organise un rassemblement samedi 2 décembre au Barcarès pour protester contre ces installations controversées. L’association dénonce « une aberration » qui « met à mal tout un écosystème ».Les barrages à poissons ont été installés dans les années 1970 pour compenser l’impact négatif de la création du littoral et des nouveaux ports de plaisance sur la profession de pêcheur.
Aujourd’hui, ils sont critiqués par de nombreux acteurs, dont les associations de protection de l’environnement.
Une pétition est en cours pour lutter contre cette aberration ! Cliquez ICI
Les préfectures, malgré des annonces de retrait, continuent d’autoriser ces barrages. Même les recours légaux de Sea Shepherd France n’ont pas aboutis à des actions concrètes, révélant une réticence administrative à intervenir. Pourquoi ?