Un nouveau cas chikungunya autochtone a été signalé dans l’Hérault ce mercredi 9 juillet, entre Saint-Brès et Castries. Il s’agit du second cas autochtone détecté dans l’Hérault, et du troisième dans la région cette saison. Un cas avait été détecté dans le Gard le 25 juin dernier. On parle de cas « autochtone » dès lors qu’une personne contracte le virus sans avoir séjourné dans une zone où ce dernier circule activement, dans les deux semaines précédant les symptômes. Selon l’ARS, la santé de la personne malade n’inspire pas d’inquiétude. Selon Santé publique France, 60 cas importés de dengue (19 dans l’Hérault) et 81 cas importés de chikungunya (29 dans l’Hérault) ont été identifiés, depuis le 1er mai en Occitanie.
Afin d’éviter toute propagation des actions préventives sont déployées dans les communes de Saint-Brès et de Castries. D’autres investigations sont en cours, menées par les services de l’État, l’ARS Occitanie, Santé publique France et l’opérateur de démoustication, afin d’identifier d’autres potentiels nouveaux cas et pour identifier le cas importé à l’origine de cette chaîne de transmission. D’autres lieux peuvent à l’avenir faire l’objet d’actions de prévention en fonction des résultats de l’enquête en cours.