Trois cas autochtones de chikungunya ont été détectés à Castries (Hérault), a annoncé la commune ce jeudi 17 juillet. En réponse, des opérations de démoustication ciblées seront menées ce vendredi 18 juillet à partir de 23h, dans certains secteurs de la ville.
Les cas sont dits autochtones, ce qui signifie que les personnes touchées n’ont pas voyagé récemment dans des zones tropicales. Le virus a donc été transmis localement par des moustiques présents dans la région, en particulier le moustique tigre, vecteur connu du chikungunya.
Démoustication ciblée dans les zones concernées
La démoustication ne concernera pas l’ensemble de la commune, mais uniquement les rues et jardins privés fréquentés par les personnes infectées. Les habitants des secteurs concernés sont directement informés par l’Agence régionale de santé et l’entreprise spécialisée Altopictus, chargée de l’opération.
Ce nouveau signalement porte à 5 le nombre de cas autochtones de chikungunya confirmés dans l’Hérault cette saison. Deux autres cas avaient déjà été recensés : l’un à Prades-le-Lez, l’autre entre Saint-Brès et Castries.
Symptômes et prévention
La ville de Castries rappelle que les symptômes du chikungunya peuvent inclure une forte fièvre, des douleurs articulaires importantes, des maux de tête ou des éruptions cutanées. Toute personne présentant ces signes doit consulter rapidement son médecin traitant. Pour limiter les risques de transmission, il est également recommandé de se protéger des piqûres de moustiques, notamment en utilisant des répulsifs, en portant des vêtements couvrants, et en éliminant les eaux stagnantes autour des habitations.