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Hérault : trafics et délits dans les bars à chicha et épiceries de nuit, les chiffres alarmants

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© Crédit : Préfet de l’Hérault Twitter.

Ce vendredi 15 décembre, une nouvelle opération d’ampleur s’est déroulée à Montpellier dans les bars à chicha et épiceries de nuit. Selon le préfet de l’Hérault, ces commerces sont « une vitrine de la criminalité organisée » et dresse le bilan provisoire de l’année 2023 sur ces opérations de lutte contre les trafics. Celles-ci sont menées par la Police Nationale de l’Hérault, des Douanes de France ainsi que les CRS, en présence du préfet de l’Hérault.

Ainsi en 2023, le préfet de l’Hérault a procédé à la fermeture administrative de 83 établissements, contre 59 en 2022, soit une augmentation de 40%. Ces fermetures ont représenté 2 363 jours cumulés de fermeture. Enfin, la Préfecture a prononcé 92 sévères avertissements qui ont été transmis par courriers.

Montpellier, Béziers et Lodève dans le viseur

Parmi ces 83 fermetures prononcées, 56 sont localisées à Montpellier avec en addition 73 sévères avertissements, 24 à Béziers avec 18 sévères avertissements en plus et 3 à Lodève ainsi qu’un sévère avertissement.

Plusieurs motifs de fermeture

Enfin, les cinq principaux motifs de fermeture de ces bars à chicha et épiceries de nuit ont été communiqués par le préfet de l’Hérault. Ainsi, la première raison de fermeture administrative est la vente et détention en vue de la vente frauduleuse de tabac. Ensuite les raisons qui suivent sont : pour non respect des horaires de fermeture; délivrance de boissons alcoolisées à une personne ivre ou mineure; travail dissimulé, emploi d’étrangers en situation irrégulière, nuisances sonores, tapages nocturnes, rixes, ivresses publiques et consommation et trafic de stupéfiants.

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