Ce texte a ensuite été validé par le Comité électoral national de LFI, dont Guilhem Serieys est le correspondant pour l’Occitanie. « Dix ans après la fondation de La France insoumise, le rendez-vous des municipales doit marquer une nouvelle étape du développement de notre mouvement et accélérer notre
implantation à Montpellier », expose-t-il dans un communiqué de presse.
« Nous comptons désormais plus de 30 groupes d’action dans plusieurs quartiers de Montpellier »
Guilhem Serieys illustre de quelques chiffres : « Nos groupes d’action se sont multipliés et ont gagné des centaines de nouveaux membres ces derniers mois, particulièrement depuis les élections européennes et les législatives anticipées. Nous comptons désormais plus de 30 groupes d’action dans plusieurs quartiers de Montpellier. Le groupe des jeunes insoumis est la première force politique jeune, notamment grâce à son implantation dans les trois principaux campus universitaires de la ville« .
Pour rappel, aux élections européennes de juin 2024, la liste de l’Union Populaire soutenue par La France insoumise a fini en tête à Montpellier à 24%, soit près de 20 000 voix, devant la liste du Parti Socialiste et celle du Rassemblement National. Lors de l’élection présidentielle de 2022, Jean-Luc Mélenchon avait obtenu 40,73% des voix à Montpellier. « Forts de nos résultats, nous voulons gagner les prochaines élections municipales de 2026 à Montpellier sur la base d’un programme de rupture clair et ambitieux. Rompre avec la politique antisociale, antiécologique et antidémocratique de Michaël Delafosse », abonde le mouvement Insoumis montpelliérain.
« Le maire de Montpellier n’a jamais mené de politique de rupture avec le macronisme et le néolibéralisme »
L’Assemblée municipale de La France Insoumise à Montpellier tire à boulets rouges : « Par ailleurs, le bilan de Michaël Delafosse après 5 ans à la mairie de Montpellier et à la métropole est désastreux. Sa politique est antisociale comme l’ont montré l’installation de rochers anti-SDF (qui avaient ensuite été retirés tant cela avait fait scandale), ou encore le mépris et le rejet des revendications des ATSEM qui subissent, aujourd’hui encore, le rallongement de leur temps de travail et leur maintien dans la précarité. Il instrumentalise la laïcité et sème un climat de division entre les citoyen·nes au prétexte de leur religion« .
L’assemblée municipale LFI de poursuivre : « Sa politique est antiécologique : il soutient les projets routiers inutiles du LIEN et du COM, mène des projets de bétonisation et ne lutte pas contre l’étalement urbain, alors que Montpellier subit déjà de plein fouet les effets du réchauffement climatique ».
Les Insoumis de Montpellier entendent consolider dans les prochains mois leur programme local en s’appuyant sur la boîte à outils programmatiques publiée par La France insoumise, sur les propositions faites à l’Assemblée nationale, comme le moratoire sur les projets routiers jugés écocides ou sur les ZFE, mais aussi sur les « revendications populaires portées dans les manifestations et dans les luttes locales« .