« En accord avec mon équipe municipale, nous pavoiserons dès lundi la mairie de Grabels du drapeau palestinien à l’occasion de la reconnaissance par la France de l’État de Palestine. Il en va de notre responsabilité d’élus de défendre la paix et le cessez-le-feu », écrivait il y a quelques jours sur Facebook, René Revol, maire LFI de Grabels (près de Montpellier), par ailleurs vice-président à la Métropole, en charge des déchets.
« Il en va de notre responsabilité d’élus »
À l’occasion de la reconnaissance de l’État palestinien par la France ce lundi 22 septembre, le secrétaire général du Parti socialiste (PS) Olivier Faure a appelé au pavoisement des hôtels de villes du drapeau de la Palestine. L’initiative a provoqué un tollé national, révélant la polarisation des élus et de l’opinion publique à ce sujet. Vendredi 19 septembre dernier, le ministère de l’Intérieur est allé jusqu’à enjoindre les préfets à s’opposer à ce pavoisement. Pourtant, certains édiles se sont déjà prononcés en faveur, dont René Revol dans l’Hérault. Ce dernier appelle à un rendez-vous à 18h ce jour, devant la Maison commune de la ville, pour un « rassemblement contre le génocide en cours ».
Le préfet saisit le tribunal administratif de Montpellier en référé
Le préfet de l’Hérault déclare ce lundi 22 septembre : « J’ai écrit ce matin à Monsieur le maire de Grabels pour lui demander de renoncer au pavoisement de sa mairie avec le drapeau palestinien, tel qu’il l’a annoncé dans la presse. Je viens d’être informé que, contrairement à la loi, ce pavoisement avait déjà été effectué en ce début de matinée. J’en saisis immédiatement le tribunal administratif de Montpellier en référé ».