Un premier cas de chikungunya autochtone à Castries dans l’Hérault avait été signalé le 8 juillet dernier. Par la suite, les investigations menées ont permis de détecter onze autres cas autochtones de cette maladie transmise par la piqûre d’un moustique tigre femelle infecté. L’Agence régionale de santé dans un communiqué le 7 août indique : “L’état de santé de ces douze personnes ne suscite pas d’inquiétude”.
13 cas dans l’Hérault
Selon Santé publique France, 73 cas de dengue, 90 cas de chikungunya et un cas de zika ont été importés depuis le 1er mai en Occitanie. Dans la région, 17 cas autochtones de chikungunya ont été confirmés, dont 13 dans l’Hérault. Parmi ces derniers, les douze de Castries plus celui de Prades-le-Lez signalé en juin dernier.
Que veut dire un cas autochtone ?
On parle de cas autochtone lorsqu’une personne contracte la maladie sans avoir séjourné dans une zone où circule activement le virus dans les deux semaines précédant les symptômes. Les symptômes qui doivent alerter : forte fièvre, douleurs articulaires et musculaires, maux de tête, éruption cutanée… Depuis le 10 juillet, plusieurs opérations de démoustication ont été menées sur différentes zones fréquentées par les personnes malades puis étendues à de nouveaux secteurs.