Magali Darros, agente municipale à Fonsorbes près de Toulouse, aurait été confrontée à un environnement de travail particulièrement nocif dans les mois précédant sa mort, survenue fin août 2022. Elle aurait été la cible de comportements répétés pouvant s’apparenter à du harcèlement moral. Sa supérieure hiérarchique et le mari de celle-ci, également employé municipal, sont mis en cause dans cette situation. En effet, poursuivis pour harcèlement moral après le suicide de Magali Darros, ces deux individus seront à nouveau jugés devant la cour d’appel, en raison de la contestation par le parquet du premier jugement rendu par le tribunal judiciaire de Toulouse, confie La Dépêche.
Deux versions totalement distinctes concernant ces faits de harcèlement au travail …
Pression constante, remarques dévalorisantes, mise à l’écart progressive au sein de l’équipe, dégradation des conditions de travail, tel était le quotidien de Magali Darros selon ses proches. Son entourage reste profondément marqué par le sentiment qu’elle n’a pas été entendue à temps, ni protégée par sa hiérarchie. Ce premier procès reste une épreuve difficile à vivre pour la famille de la défunte. En effet, son fils a été marqué par l’attitude des accusés à la barre. La défense adopte une position radicalement opposée à celle de la partie civile. Les avocats réfutent toute implication de leurs clients dans le drame survenu.
Après un premier jugement rendu par le tribunal judiciaire de Toulouse, le parquet a relevé appel. L’affaire sera ainsi réexaminée dans son ensemble.