« Tiens bon la vague et tiens bon le vent. Hissez haut (hissez haut, Santiano) ! », les mots d’Hugues Aufray rappelant l’allégorie maritime résonnent depuis les enceintes, vendredi 29 août dernier au Grau-du-Roi. 8 rue du Levant, à quelques pas de la mairie, devant une centaine de convives, Robert Crauste, édile de la commune, franchit un nouveau pas déterminé en direction de 2026. La campagne débute officiellement ce lundi 1er septembre, les élections municipales auront lieu les 15 et 22 mars 2026.

« J’aime profondément cette belle ville »

Au Grau-du-Roi, on s’active. Les volontés s’aiguisent, les colistiers se manifestent. Ce nouveau local de campagne méritait bien un discours devant une assemblée venue soutenir le maire, Robert Crauste. On notera la présence de l’ancien député et ancien maire de Laudun L’Ardoise, Patrice Prat, le chef du PS nîmois et l’ancien directeur de cabinet de Robert Crauste, Nicolas Nadal, ou la binôme du maire au Conseil départemental du Gard, Laurence Barduca-Fauquet. Sans oublier, Sophie Pellegrin-Ponsole, membre du parti Horizons, candidate en 2020, qui rejoint Robert Crauste sur la liste « Gardons le cap ». Annie Brachet sera également de l’aventure en 2026 (conseillère municipale et de vice-Présidente de la Communauté de Communes Terre de Camargue 2008-2014).

« C’est un solide bilan »

Robert Crauste rappelle le contexte politique et économique morose, nécessitant de conserver « une proximité » rassurante à l’échelle locale. Celui qui s’investit depuis bientôt douze ans, avec deux mandats à son actif, déclare aussitôt sa flamme : « J’aime profondément cette belle ville avec ses particularités, son identité maritime et camarguaise, son fort caractère et sa diversité. J’aime le Grau du Roi ». Pour le médecin, les réalisations sont « nombreuses », elles jalonnent les quartiers de la commune et permettent de l’attester : « c’est un solide bilan ».

Pellegrin-Ponsole, Brachet… D’autres noms suivront

C’est avec ses diverses casquettes, à l’échelle départementale, régionale en tant que vice-président de l’Anel (Association Nationale des Elus des Littoraux), qu’il défend une vision « élargie est transversale » des dossiers de la station balnéaire : pêche, évolution du trait de côte, dérèglement climatique, prévention des inondations, permettant, selon l’édile, « d’actionner des leviers bénéfiques auprès des services de l’Etat ou de l’Europe ».

« La polémique politicienne est stérile. La liste conjuguera expérience et renouveau. D’autres acteurs de la vie locale vont nous rejoindre », annonce le maire qui se défend de tout dogmatisme politique :« je ne suis plus membre d’une formation politique depuis quinze ans ». L’ancien du PS entend ainsi cultiver une « liberté d’action et une indépendance ».

« La liste conjuguera expérience et renouveau »

C’est donc une candidature pour « agir, rassembler et finaliser les projets », que Robert Crauste présente aux Graulens, reçus « par centaine en permanence en mairie ». Pour la suite, le planning est chargé : publications sur les réseaux sociaux, sur le site internet, visites de quartiers, porte-à-porte, réunions de voisinage… « Cette permanence est le point de départ d’une nouvelle étape », conclut l’édile enthousiaste. A quelques mètres, un autre candidat a également planté le décor de sa permanence de campagne : Charly Crespe (droite, non encarté), candidat au second tour des municipales 2020.