Un nouveau cas de chikungunya autochtone a été détecté dans le Gard, sur la commune de Poulx. L’ARS Occitanie affirme toutefois que l’état de santé des personnes malades « n’inspire pas d’inquiétude ». Plusieurs autres cas suspects sont en cours d’investigation. Afin d’éviter la propagation du virus, des mesures préventives sont actuellement mises en place sur les lieux susceptibles de transmission telles que :
- Des enquêtes entomologiques pour identifier la présence de moustiques tigre autour des lieux de passage de la personne malade.
- Des opérations de démoustication ciblées, visant à éliminer les gîtes larvaires et les moustiques adultes dans les secteurs concernés. Les riverains sont informés en amont de ces interventions.
- Une sensibilisation renforcée de la population autour des zones concernées, menée conjointement par Santé publique France et l’ARS,
- Une sensibilisation des professionnels de santé locaux pour renforcer le signalement de tout nouveau cas suspect.
Pour rappel, un cas est qualifié « d’autochtone » lorsqu’une personne « contracte la maladie sans avoir séjourné dans une zone où circule activement le virus dans les deux semaines précédant les symptômes », selon l’ARS.
Depuis le 1er mai 2025, 11 cas autochtones de chikungunya ont été confirmés en Occitanie, selon Santé Publique France.