Ouvert depuis dimanche dernier, l’univers gourmand propose plus de 300 références sur 100m² de plaisir. Rencontre.
Une devanture jaune étincelante attire notre attention. Non loin du palmier récemment installé place du Marché à Nîmes, les derniers détails sont peaufinés dans la seule boutique La Cure Gourmande de la cité nîmoise (vidéo en fin d’article). Une nouvelle enseigne qui prend la relève de l’institution Floricolnem des sœurs Pichon ayant baissé le rideau après de bons et loyaux services.
Première ouverture en 1989 à Balaruc-les-Bains
Pour les premiers jours d’ouverture, la clientèle était au rendez-vous. Les curieux, les habitués, les locaux comme les touristes ont franchi le seuil de cette enseigne qui naquit en 1989 à Balaruc-les-Bains dans l’Hérault. La première boutique a d’ailleurs vu le jour en face des cures thermales, avant de se développer notamment en centre-ville d’Aigues-Mortes qui compte l’un des magasins historiques de l’enseigne. La force du concept ? Une explosion de goûts en bouche, du made in France et Occitanie, et des ‘packagings’ à collectionner ou offrir. Ou l’art de conjuguer le plaisir des papilles au bel objet raffiné. La Cure Gourmande, c’est un peu notre ‘Charlie et la chocolaterie’ français. Un ‘merchandising’ immersif, des couleurs lumineuses, des illustrations artistiques et des dégustations dès l’entrée nous redonnent le sourire.
Expérience gustative et visuelle
« Voici notre coffret confectionné pour l’occasion ! », s’exclame Marie-Ange Gauthier, chef de secteur, brandissant un coffret spécial Nîmes. Les arènes sont sous le feu des projecteurs, souvenir incontournable à se procurer durant son séjour dans la cité antique. « Le coffret est composé de produits maison, de nougats, de Calissons, de bouchées fruitées, de petits sablés pur beurre avec du chocolat », liste notre hôte du jour qui supervise 13 magasins. L’enseigne peut se targuer de maitriser sa chaine de production en interne. Les coffrets sont confectionnés à Gigean, près de Montpelier, la menuiserie est fabriquée en propre, permettant « d’ouvrir rapidement les magasins et de faire du sur-mesure ». Quant aux biscuits, ils sont fabriqués dans les ateliers de l’enseigne à Frontignan.
Menuiserie, coffrets, tout en interne
Cinq collaborateurs vous accueillent en période estivale, ils seront trois par la suite en fonction de l’activité. Une trentaine de points de vente existent en France, en succursale, à l’image du magasin nîmois, ou en franchise. L’enseigne est-elle tributaire de la clientèle touristique ? Qu’adviendra-t-il une fois les touristes dans l’avion ? « Nous avons développé un catalogue BtoB très riche, composé de produits gourmands destinés à des hôteliers, des restaurateurs, des congrès, des PME pour leurs collaborateurs. L’idée est de perdurer toute l’année », nous explique l’intéressée.
Quelles sont les nouveautés ?
Des « produits de revisite » ont également vu le jour : cakes, madeleines et autres tablettes, permettant aux locaux de se faire plaisir toute l’année. « A partir d’un euro, nos clients peuvent se procurer du caramel, une sucette, nous avons cette volonté de satisfaire toutes les bourses », détaille Marie-Ange Gauthier. La Cure gourmande propose dix grandes familles de produits avec une nouveauté cette année : les tartinables et la gamme salée. « Elle répond au besoin de se faire plaisir régulièrement dans l’année autour de choses conviviales », affirme notre hôte. Quant aux autres enseignes positionnées non loin de la capitale du Gard : « les clients se baladent, rien ne les empêche d’aller à Uzès, ensuite à Nîmes, pour finir à Aigues-Mortes », conclut l’intéressée. Le chaland est déjà conquis par l’enseigne historique qui a su imprégner les consommateurs de son identité visuelle et de son univers enchanteur… Pratique : 1 rue de la Monnaie, 30 000 Nîmes ; 10h-22h ; 10h -23h les mercredis, jeudis, vendredis et samedis. Sans interruption. Site internet, cliquez ici. Vidéo ci-après :