Ces derniers jours, plusieurs cas d’infection du virus West Nile (ou virus du Nil occidental), transmis par les moustiques du genre Culex, ont été détectés en Occitanie, dans le Gard et dans l’Hérault, sur des équidés. Aujourd’hui, le préfet du Gard alerte sur deux cas autochtones ont été détectés chez l’humain à Vauvert.
L’Hérault et le Gard connaissent une recrudescence des cas d’infection du virus West Nile. Récemment, deux cas humains autochtones ont été identifiés à Vauvert, dans le Gard, lors d’un dépistage systématique effectué dans le cadre des dons du sang. Ces patients n’ont pas nécessité d’hospitalisation. Néanmoins, la découverte de ces cas confirme la circulation active du virus en Occitanie.
Des mesures mises en place
Au regard de la situation, l’Agence régionale de santé (ARS) a intensifié la surveillance et la sensibilisation des professionnels de santé à l’identification des cas suspects. De plus, le dispositif de sécurité autour des dons de sang et d’organes a également été renforcé. Enfin, les autorités ont confirmé un cas d’infection chez un cheval à Vauvert, qui est décédé des suites de la maladie. D’autres cas sont en cours de confirmation dans les départements de l’Hérault et des Bouches-du-Rhône.
Quelques recommandations
Face à cette situation, le Préfet du Gard et le Directeur général de l’ARS Occitanie ont tenu à rappeler plusieurs recommandations afin de limiter la transmission du virus :
- Lutter contre la prolifération des moustiques en éliminant les eaux stagnantes, par exemple en vidant et en rangeant les récipients, en couvrant les réservoirs d’eau, ou encore en installant des moustiquaires.
- En soirée, moment où les moustiques Culex sont les plus actifs, il est conseillé de porter des vêtements couvrants et amples.
- Appliquer des produits répulsifs sur la peau et les vêtements est fortement recommandée, notamment dans les zones à risque.
- Dormir sous une moustiquaire pour les personnes sensibles comme les nouveaux-nés, les femmes enceintes et les personnes immunodéprimées.
En cas d’apparition de symptômes comme une fièvre brutale, des maux de tête, des douleurs musculaires ou des troubles neurologiques, il est impératif de consulter un médecin. Enfin, appelle à la vigilance les éleveurs et les vétérinaires en filière équine. Ces derniers sont invités de vacciner les chevaux contre le virus West Nile et d’appliquer des insecticides préventifs dans les zones à risque