Forte suspicion de maladie de West Nile pour trois chevaux en Petite Camargue dans l’Hérault. Deux chevaux sont morts il y a quelques jours.
Trois chevaux de la zone de la Petite Camargue, dans l’Hérault, sont fortement suspectés d’être infectés par le virus West Nile. Les communes concernées sont Mauguio, Lattes et Lansargues, où deux des chevaux sont déjà morts, confirmant la circulation active du virus dans la région. Les résultats définitifs d’analyse sont attendus, mais la Direction départementale de la protection des populations (DDPP) de l’Hérault recommande une vigilance accrue.
Le virus West Nile se transmet principalement par les piqûres de moustiques, en particulier ceux du genre Culex. Ces insectes se contaminent en piquant des oiseaux sauvages infectés. Les chevaux et les humains sont des hôtes accidentels, susceptibles d’être infectés, mais ne transmettent pas le virus à leur tour.
Chez les équidés, la maladie peut se manifester sous une forme fébrile discrète ou nerveuse. Dans les cas graves, elle peut entraîner une paralysie ou la mort. Généralement, une guérison spontanée intervient en trois à quatre semaines.
Chez l’humain, l’infection est souvent asymptomatique. Cependant, elle peut provoquer des symptômes pseudo-grippaux comme la fièvre. Ou encore des maux de tête et des douleurs musculaires. Dans de rares cas, des complications neurologiques graves peuvent survenir. Toute personne présentant ces symptômes doit consulter un médecin.
Le préfet de l’Hérault appelle les détenteurs d’équidés et les vétérinaires à la vigilance. Il recommande l’utilisation de traitements insecticides préventifs et de vacciner les chevaux. La maladie, lorsqu’elle est suspectée, doit être déclarée à la DDPP par le vétérinaire. En prévention, il est conseillé aux résidents de la Camargue d’éliminer les eaux stagnantes autour des habitations, de porter des vêtements couvrants, et d’utiliser des répulsifs contre les moustiques, surtout en soirée. Les chasseurs, actifs dans les zones humides comme la Camargue, doivent aussi redoubler de précaution.