ALERTE MÉTÉO ● L’Ile de la Réunion frappée par le cyclone Garance d’une extrême violence >> >>

France : un couple condamné pour avoir décapité son chien à la tronçonneuse

Un couple de trentenaires a été condamné ce mardi 4 février par le tribunal d'Auxerre pour avoir découpé à la tronçonneuse leur chienne en mai 2024.
© Illustration / La chienne, de race dogue argentin, a été poignardée avant que sa tête ne soit découpée à la tronçonneuse.

18 mois de prison pour l’homme et deux ans pour la femme, après avoir découpé leur chienne à l’aide d’une tronçonneuse. Le couple a comparu devant le tribunal d’Auxerre ce mardi et était passible de cinq ans de prison. Les deux mis en cause ont bénéficié d’un an de sursis probatoire pendant deux ans, rapporte TF1.

Pour venger la mort de leur chat

L’affaire remonte au 2 mai 2024, lorsque des gendarmes interviennent au domicile du couple pour des faits de violences conjugales sur fond d’alcool. Une fois sur les lieux, les forces de l’ordre font la découverte du corps d’une chienne, de race dogue argentin, poignardée et décapitée. Devant le tribunal la femme a expliqué que ce geste survient après qu’elle ait découvert le corps du chat de son compagnon tué par la chienne. Toujours selon ses dires rapportés par nos confrères, le couple se serait ensuite mis à boire après cette découverte et l’homme aurait reproché à la femme la mort de son chat étant donné que la chienne était à elle. « Dans un acte désespéré, je lui ai donné un coup de couteau », livre celle déjà condamnée pour des faits de violences avec arme. Quant à l’homme, il explique avoir achevé l’animal pour « venger la mort de mon chat ».

Le couple, qui souhaitait ouvrir un élevage d’animaux, avait déjà pour projet de faire euthanasier l’animal qui avait déjà tué d’autres animaux. Toutefois, le vétérinaire leur a affirmé qu’il ne pourrait pas réaliser l’euthanasie avant deux semaines, donc pour l’homme, couper la tête du chien « est le seul moyen qui m’est venu à l’idée ».

Le calvaire de l’animal aurait « duré 20 minutes », exprime à la barre Marine Dujancourt, avocate de la Fondation Brigitte Bardot. C’est la femme mise en cause, suivie pour des troubles psychiatriques, qui maintenait la chienne pendant que son compagnon découpait la tête de l’animal avec une tronçonneuse. Un acte de barbarie qui « représente une première en France ».

update FIL INFO 24/7

L'app InfOccitanie

Restez connectés

OBTENIR