A compter de ce lundi 15 avril, le contrôle technique est désormais obligatoire pour les motos, les scooters et les voiturettes (voitures sans permis). Si ces véhicules de catégorie L ont été immatriculés avant le 1er janvier 2017, le premier contrôle sera à réaliser au plus tard le 31 décembre 2024.
Freins, guidon, feux, fuites, pneus : le contrôle, valable trois ans, porte sur 78 points, soit un peu moins que pour les voitures. Le contrôle du bruit, mais aussi du bridage du véhicule, souvent contourné par les scooters, ne sera effectif qu’à l’été de 2025. Le CT concerne notamment les deux-roues motorisés de 50 cm³ et plus, les trois-roues d’une puissance supérieure à 15 kW, les voitures sans permis, les motos, les scooters, les quads. A noter, pour vendre une moto, il faut présenter un contrôle technique de moins de 6 mois.
Des accidents dus à l’état de la voirie plus que le véhicule ?
Ces nouveaux contrôles techniques sont contestés par de nombreux motards. Ces derniers étaient plus de 10.000 à se rassembler dans toute la France il y a quelques jours. Ils estiment que les accidents ne sont en général pas dus à l’état du véhicule, bien entretenu par les motards, mais plutôt à l’état de la chaussée. C’est l’un des sujets d’inquiétude chez les motards : est-on toujours assuré en cas de boycott du contrôle technique ?