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Camargue : les manadiers bientôt privés d’assurance ? « On va se battre ! », soutient Nicolas Meizonnet

Au Salon de l'agriculture à Paris, les députés RN Nicolas Meizonnet (Gard) et Charles Alloncle (Hérault) ont interpellé Groupama au sujet de la problématique assurantielle des manadiers.
© Linda Mansouri / InfOccitanie. Nicolas Meizonnet, député RN du Gard. .

Les manadiers, forces vives de nos territoires et de nos traditions, se verront-ils couper leur assurance, au risque de ne plus pouvoir sortir leurs taureaux en feria ? C’est l’inquiétude qui s’est emparée de quelques élus du Rassemblement national, dont Nicolas Meizonnet (2e circonscription du Gard) et Charles Alloncle (9e circonscription de l’Hérault).

Un « arrêt de mort »

Ces derniers rappellent que Groupama « reste le dernier assureur qui assure les manadiers », mais aurait « menacé à la fin de l’année 2025 de supprimer les assurances de nos manadiers« . Un « arrêt de mort de nos traditions », présage Nicolas Meizonnet ancré dans la Camargue gardoise. Face au secrétaire général de la société et aux représentants de la société pour la région Occitanie, les parlementaires ont défendu lors du salon le « droit à l’assurance des manadiers.

Une proposition de loi à venir ?

L’issue des échanges semble optimiste : « Groupama nous a aiguillé vers une solution à laquelle on avait déjà commencé à travailler, déposer une proposition de loi afin que la responsabilité en cas d’accident soit imputée à la personne qui est responsable de l’accident et non pas systématiquement au manadier ».

Qui doit être tenu responsable ?

De ces échanges, les députés RN et UDR ont obtenu de Groupama l’engagement d’un accompagnement technique dans le cadre de toute démarche permettant de modifier la loi qui, dans sa rédaction actuelle, tient pour responsable en toute circonstance l’éleveur des dommages causés par l’animal, y compris lorsque ceux-ci résultent du mauvais comportement d’un tiers conscient des risques.

« On va se battre ! »

Pour ce faire, le député frontiste va tenter de convaincre l’ensemble des députés « quel que soit la couleur politique » afin de les faire « adhérer à cette idée ». Le même de conclure : « on va se battre ! ». Affaire à suivre.

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