Animaux : après la fermeture de Marineland, un autre parc animalier dans le viseur de One Voice

Un nouveau parc animalier en France est dans le viseur des défenseurs des animaux.
© Illustration.

Après la fermeture du parc Marineland, un autre parc nourrit les tensions. Une cinquantaine de militants de l’association One Voice étaient réunis samedi dernier aux abords du parc animalier Planète sauvage, à Port-Saint-Père (Loire-Atlantique), jour de sa réouverture, pour dire « stop au delphinarium », rapporte une correspondante de l’AFP. Il s’agit du dernier parc zoologique de France métropolitaine a à abriter ce genre d’aquarium.

« Stop au delphinarium »

L’association de défense des animaux appelle plus précisément à l’arrêt de la reproduction des dauphins en captivité et défend la création d’un sanctuaire pour ces animaux. « Planète sauvage coupable, spectateurs complices, ministère laxiste », ont hurlé les manifestants, en référence à la loi de 2021 sur la maltraitance animale qui permet à Planète Sauvage de conserver son delphinarium en raison de son activité scientifique.

Loi de 2021

« Planète Sauvage, dernier delphinarium en France, persiste dans l’exploitation des animaux marins, prétextant une soi-disant “ mission scientifique et de protection ”, détaille One Voice sur son site internet. En France, la loi contre la maltraitance animale votée en 2021 stipule l’interdiction des spectacles avec animaux sauvages en 2026 et la fin des delphinariums, sauf pour ceux qui ont des programmes de recherche, faille permettant à Planète Sauvage de continuer ses activités. »

« De quel bien-être parle-t-on ? »

L’association de défense des animaux de questionner : « Le parc nantais prône le bien-être animal, la conservation et la pédagogie. De quel bien-être parle-t-on lorsque 11 dauphins se retrouvent enfermés dans des bassins exigus ? De quelle conservation parle-t-on lorsque les dauphins sont privés de liberté ? » Plus d’informations, cliquez ici.

« Nous ne souhaitons pas empêcher les dauphins de se reproduire car c’est un comportement naturel », a assuré Martin Böye, 52 ans, directeur scientifique de Planète Sauvage, rapporté par 20 Minutes. Il se montre également très réservé sur la création d’un sanctuaire, estimant « que mettre les dauphins dans l’eau de mer ne leur fera pas du bien miraculeusement ». Une expérience d’enclos marin pour deux bélugas en Islande avait, selon lui, « démontré que les animaux n’avaient passé que 4 % du temps dans l’eau de mer et le reste dans un hangar ».

update FIL INFO 24/7

L'app InfOccitanie

Restez connectés

OBTENIR