Le cinquième jour du procès concernant la mort tragique d’Amandine, une adolescente de 13 ans décédée de faim, s’est déroulé devant les Assises de l’Hérault. La mère, Sandrine P., et le beau-père, Jean-Michel C., sont accusés d’avoir laissé la jeune fille périr dans des conditions atroces.
Jeudi, Sandrine P., principale suspecte, a pris la parole dans une atmosphère lourde d’émotion. Elle encourt une peine de réclusion criminelle à perpétuité pour « actes de torture ou actes de barbarie ayant entraîné la mort sans intention de la donner ».
Des peines lourdes demandées
L’avocat général a requis une peine exemplaire : la réclusion criminelle à perpétuité assortie d’une période de sûreté de 20 ans pour la mère d’Amandine. Concernant le beau-père, une peine de 18 ans d’emprisonnement a été demandée. Ces réquisitions reflètent la gravité des faits, considérés comme intolérables et d’une cruauté inouïe.
Le tribunal a entendu des témoignages glaçants sur les conditions de vie d’Amandine, réduite à l’extrême pauvreté physique et psychologique. Ce procès met en lumière un cas d’abandon et de violence familiale qui interroge sur les dispositifs de protection de l’enfance.