Le mystère entourant l’affaire Caroline Marcel, un dossier non résolu depuis le 23 juin 2008, a connu une toute nouvelle tournure cette semaine. Après près de quinze ans d’enquête stagnante, un suspect a été placé en garde à vue à Toulouse, marquant une avancée majeure dans cette affaire complexe.
L’affaire, qui avait été initialement traitée par la police judiciaire d’Orléans, a été transmise en juin 2022 au pôle spécialisé dans les affaires non élucidées à Nanterre.
Des résultats ADN cruciaux
Le suspect, un homme jusqu’alors écarté des principaux suspects, a été interpellé mardi 16 janvier au soir en Occitanie. Selon les informations de BFMTV, domicilié en Ariège, ce père de famille de 34 ans, sans emploi est déjà connu des services de police pour une agression sexuelle datant de 2005. Sa piste a été remontée suite à un nouvel examen des scellés et une analyse ADN récente.
Le corps de cette femme, une mère de famille de 45 ans avait été retrouvé le 23 juin 2008, près de d’Orleans. Elle avait disparu le 22 juin, alors qu’elle faisait sa course à pieds. L’autopsie avait conclu qu’elle avait été agressée sexuellement, frappée, puis étouffée avec son t-shirt avant d’être jetée dans un petit cours d’eau.
Les prélèvements ADN de la scène de crime et sur le corps de Caroline Marcel, longtemps jugés inexploitables, ont finalement joué un rôle clé. Dans un premier temps, les soupçons s’étaient portés sur le compagnon de la victime, décrit comme violent et jaloux, mais aucune preuve ne l’a impliqué.
Ce rebondissement pourrait enfin éclaircir les zones d’ombre de ce dossier qui a longtemps résisté aux efforts des enquêteurs.