Tarn : un suspect identifié 13 ans après le viol d’une retraitée grâce à son ADN

Un élément surprenant a été découvert par les enquêteurs dans une affaire de viol commis en 2012 sur une dame âgée.
© Illustration – un suspect interpellé grâce à son ADN prélevé sur un tournevis laissé sur les lieux des faits.

Le 8 janvier 2012, une femme âgée d’environ 90 ans est agressée et violée à son domicile à Albi, confie la Dépêche. Une plainte est déposée par la victime. Une enquête est ouverte. Des analyses ADN sont effectuées, des traces sont retrouvées sur la victime et à son domicile. Cependant, ces données ADN n’ont pas pu être exploitées car le profil génétique du suspect n’était pas répertorié dans le fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG). Ce fichier permet de centraliser et de conserver les empreintes génétiques de certaines personnes, principalement dans le cadre d’enquêtes pénales. L’objectif est de faciliter la recherche et l’identification des personnes mises en causes dans certaines infractions telles que les infractions sexuelles, les meurtres, les violences volontaires …

Ce dossier était devenu un « cold case », c’est-à-dire une affaire judiciaire non élucidée

13 ans plus tard, l’affaire prend un autre tournant. Au mois de mars 2024, un homme âgé de 30 ans est jugé pour violences aggravées en récidive et dégradations. En vue de cette procédure, son ADN a été répertorié dans le fichier national.

Son ADN est compatible avec les prélèvements effectués en 2012

L’individu, âgé de 16 ans au moment des faits, a été interpellé et mis en examen pour viol et agression sexuelle sur personne vulnérable. Identifié grâce à son ADN 13 ans après les faits, il est le principal suspect dans ce dossier. Cependant, il reste présumé innocent.

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