L’hiver a pour l’instant été très sec dans l’Hérault et le Gard. Excepté la petite perturbation survenue début février, les pluies ont été bien rares. Cette dernière a donné lieu à des cumuls de pluie voisins des 30 à 50 mm en plaine intérieure Héraultaise et Gardoise, seulement 10 à 20 mm dans les basses plaines et bien souvent moins de 10 mm près du littoral !

Par endroits, il est même tombé seulement 0 à 5 mm, notamment entre le Biterrois, le bassin de Thau et Montpellier. Les déficits pluviométriques sont de fait importants, de l’ordre de 90 à 100 % sur le mois de janvier mais aussi du même constat pour le mois de février par endroits. Cette situation provoque de l’inquiétude vis à vis du risque d’incendies et de sécheresse pour ce printemps et l’été à venir.

Pour l’instant, nous n’apercevons toujours pas de dégradation pluvieuse à l’horizon. La situation va donc continuer de s’aggraver. En revanche, il n’est pas exclu que les températures baissent fortement début mars avec pourquoi pas une offensive hivernale tardive. Rien n’est certain pour l’heure. À suivre.