Ayant récemment pris ses fonctions, Pierre Regnault de la Mothe, le nouveau préfet des Pyrénées-Orientales, fait le point avec ICI Roussillon sur certaines thématiques importantes pour le département.
Avant tout, la sécurité routière et les voitures radars. Afin de faire baisser la vitesse sur les axes routiers les plus fréquents et les plus à risque, plusieurs voitures radars ont pris la route en Occitanie. Pour rappel, en 2024, la France métropolitaine a enregistré près de 51 000 accidents corporels, causant 3190 décès et environ 16 000 blessés graves. La vitesse reste le premier facteur en cause, impliquée dans 30% des accidents mortels.
Plus de 600 infractions relevées en un mois
Dans les Pyrénées-Orientales, cette expérimentation a commencé au début de l’été. En effet, les voitures radars circulent sur certains axes et détectent les conducteurs en excès de vitesse. Ces voitures ne flashent pas les « petits excès de vitesse (…) ça ne flashe pas en dessous d’un excès de vitesse de dix kilomètres heure« , confie le préfet des Pyrénées-Orientales. D’après les informations délivrées par le préfet des Pyrénées-Orientales à ICI Roussillon, plus de 600 infractions ont été relevées au mois de juillet.
Les routes les plus accidentogènes
Les voitures radars qui circulent dans les Pyrénées-Orientales se concentrent sur les axes routiers les plus fréquents. Elles circulent, en effet, sur les itinéraires les plus accidentogènes. Tout d’abord, il est possible de retrouver les voitures radars sur les D612 et D615 entre Bages, Thuir et Ille-sur-Têt. Elles sont également visibles sur la D117 entre Perpignan et Saint-Paul.
Cette expérimentation, basée sur deux véhicules radars qui circulent tous les jours, va se poursuivre, conclut le préfet des Pyrénées-Orientales.