Des dizaines de personnes, en grande majorité des filles, témoignent avoir été piquées à leur insu pendant les festivités de la Féria de Nîmes 2022.
Une vingtaine de cas pris en charge par la Croix Rouge
Certaines victimes ne s’en sont rendu compte que plus tard, en découvrant un point rouge entouré d’un hématome autour du point d’injection. Certaines d’entre elles ont immédiatement ressenti une vive douleur et une sensation de malaise. D’autres victimes se sont rendues par leur propre moyen dans les centres hospitaliers de la région. Les secouristes de la Croix Rouge Française ont déjà dû prendre en charge une vingtaine de cas, tous ont été transportés sur le centre hospitalier de Nîmes Carremau. 51 cas confirmés depuis le début de la Féria de Pentecôte 2022
Un protocole de suivi mis en place après les injections
Le produit injecté n’est toujours pas identifié. Les premiers témoignages ne font pas état de vol, viols ni d’agressions suite à la piqure. Reste que le risque d’infection, lui, est bien réel. Le VIH, l’hépatite B ou C sont transmissibles par l’aiguille. C’est pour cela qu’il est très important de se faire connaître auprès d’une structure de soins après toutes suspicions de piqure sauvage.
51 cas confirmés depuis le début de la Féria
Au micro de BFM TV, la ville de Nîmes avance et confirme se chiffre. Plusieurs enquêtes sont en cours. Le procureur de Nîmes suit de près les affaires de piqûres sauvages.
En France actuellement plus d’une centaine d’enquêtes sont en cours. Le phénomène des « piqûres sauvages » prend de l’ampleur.