Condamné en première instance à trois ans d’inéligibilité et dix-huit mois de prison, dont douze avec sursis, Louis Aliot, maire de Perpignan, avait fait appel du jugement. Il sera jugé en appel, du 13 janvier au 12 février 2026, tout comme Marine Le Pen et 10 autres cadres du FN, accusés de « détournement de fonds publics », dans le cadre du procès des assistants parlementaires du Front national.
Reconnu coupable de détournement de fonds publics
Reconnu coupable de détournement de fonds publics lors de son mandat de député européen entre 2014 et 2017, Louis Aliot a été condamné à trois ans d’inéligibilité et dix-huit mois de prison, dont douze avec sursis, et 8 000 euros d’amende. Celui qui est aujourd’hui premier vice-président du Rassemblement national avait fait appel.
Marine Le Pen également jugée
En même temps que lui, Marine Le Pen sera également jugée en appel. Elle avait notamment écopé d’une peine d’inéligibilité de cinq ans, avec exécution immédiate. C’est-à-dire qu’elle ne pourrait pas se représenter aux élections législatives en cas de dissolution. Dix autres élus ou anciens élus du parti d’extrême droite comparaîtront à nouveau, parmi lesquels le député RN Julien Odoul.