Pas de corrida en juillet à Pérols ?
L’Alliance Anticorrida a attaqué, avec trois Péroliens, la délibération du conseil municipal autorisant la reprise des corridas, après 21 ans d’arrêt.
Les débats se sont principalement tenus autour de l’existence d’une tradition locale ininterrompue. Laquelle peut-être invoquée pour autoriser l’organisation d’une corrida.
Le juge suspend la délibération
Le juge administratif a statué. Il suspend la délibération du conseil municipal qui autorise l’organisation d’une corrida à Pérols le 15 juillet. Jusqu’à ce que l’affaire soit jugée sur le fond.
« La tenue d’une corrida étant constitutive de sévices graves et d’actes de cruauté, la loi doit s’appliquer et l’Alliance Anticorrida se félicite de cette décision de bons sens », a déclaré Claire Starozinski, présidente de l’Association Alliance Anticorrida.
Elle rajoute que « cette décision montre qu’il existe des magistrats intègres qui disent le droit au lieu d’en donner une interprétation partisane ».
La bataille continue devant le TA
Devant le tribunal administratif, par la voix de son avocat MeD’Albenas, le maire de Pérols s’était défaussé sur le club taurin. Assurant que ce dernier lui avait, à plusieurs reprises, demandé de permettre l’organisation de corridas dans la commune.
Assistée de Me Jean-Robert Phung, l’Alliance Anticorrida a introduit un référé. L’assignation vise le club taurin Lou Razet de Pérols et la société Peliz organisation. L’audience est fixée le 1er juin 2023, à 14 heures, devant le tribunal judiciaire de Montpellier.