En Haute-Garonne, un projet ambitieux de réhabilitation des anciennes usines Brusson se heurte à un obstacle inattendu : une colonie de chauves-souris. Cette initiative, qui devait transformer l’ancienne usine en un complexe industriel moderne, fait face à l’opposition du Conservatoire d’espaces naturels (CEN), mettant en péril un investissement de 31 millions d’euros.
Le site en question, situé à Villemur-sur-Tarn, est un bâtiment du XXe siècle classé parmi les 20 plus belles friches industrielles de France. Le projet de réhabilitation, porté par le groupe Essor, devait permettre de redynamiser l’ancienne usine de pâtes alimentaires, en créant un complexe de 15 000 m² sur la rive gauche du Tarn.
Cependant, le 15 janvier 2025, le Conservatoire d’espaces naturels a rejeté le projet, soulignant le risque que les travaux fassent perdre leur habitat aux centaines de chauves-souris installées dans la toiture de l’usine.Face à cette situation, Jean-Marc Dumoulin réclame une médiation avec le préfet ou un autre représentant de l’État pour trouver une solution équilibrée. L’objectif serait de protéger l’environnement tout en permettant le développement économique de la région.
Ainsi, l’avenir des anciennes usines Brusson reste incertain. Leur transformation en un centre industriel, pourtant porteur d’emplois et de modernité, se trouve suspendue à la présence de ces chauves-souris, qui profitent de ce site comme refuge. Le maire espère pouvoir trouver une issue qui concilie les impératifs écologiques et les besoins de développement économique.
