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Occitanie : l’URPS Masseurs-Kinésithérapeutes s’associe au réseau de périnatalité régional

© Occitanie : l’URPS Masseurs- Kinésithérapeutes s’associe au réseau de périnatalité régional. Photo d’illustration.

L’URPS (Union Régionale des Professionnels de Santé) Masseurs- Kinésithérapeutes d’Occitanie (représentant 9000 praticiens sur le territoire), s’est associée au « RPO », le Réseau de périnatalité régional d’Occitanie.

Objectif ? Développer l’utilisation de la technique dite d’« évaluation des mouvements généraux », réputée efficace pour la détection précoce des paralysies cérébrales chez l’enfant à naître et le nourrisson. Une initiative au caractère inédit, comme  le soulignent Patrick Saut, président de l’URPS MK Occitanie et Luc Dardonville, masseur-kinésithérapeute référent de la commission pédiatrie/périnatalité pour cette même Union.

« Il ne s’agit ni plus ni moins que d’un « nouvel outil » de dépistage de la paralysie cérébrale, employé depuis plusieurs années sur tous les continents et réputé très efficace, mais pourtant encore très peu employé en France », détaille Luc Dardonville. « L’URPS, convaincue de son intérêt et du caractère utile pour les familles, a choisi dès 2019 de le promouvoir, en lien avec l’ARS et le réseau RPO. L’objectif est d’amener l’usage en région par la formation d’un maximum de professionnels », abonde Patrick Saut.

La déficience motrice la plus courante chez l’enfant

« L’observation des mouvements généraux porte toute son attention, pour les kinésithérapeutes et pour quelques professionnels (pédiatres, psychomotriciennes, équipes de soin en néonatalogie…) sur la motricité de l’enfant âgé de 0 à 4 mois de vie. A ce jour, plus de 300 personnes ont pu se former grâce à notre concours, à celui du réseau RPO et de l’organisme certificateur GM- Trust. Deux-tiers des « certifiés » sont des masseurs-kinésithérapeutes« , indique Luc Dardonville.

Une initiative à la pointe de l’innovation

« L’Occitanie fait en effet figure de précurseur à l’échelle nationale. Nous formons actuellement sur Toulouse et Montpellier de nombreux professionnels à l’observation des mouvements généraux… », se réjouit Patrick Saut. L’étape suivante ? La mise en place d’un groupe d’expertise régional qui pourrait intervenir soit en primo-sollicitation quand il s’agit de territoires isolés ou en tension ou en deuxième avis, pour les cas jugés « complexes » car moins évidents ou ne permettant pas d’écarter le doute nécessaire au bon diagnostic. Pour y parvenir, ces professionnels misent sur une plateforme de télé expertise.

Comment cela fonctionne ?

Sur ce projet de plateforme, l’avis de l’évaluateur (préalablement formé à la GMA) s’exprimait à partir de l’observation attentive d’un enregistrement vidéo muet d’une durée de 3 minutes d’un confrère ou même un parent. « En ce qui concerne les conditions d’évaluation, par exemple, l’enfant doit être couché sur le dos sur une surface plate et confortable, les bras et les jambes dévêtus. Il doit être en « éveil actif » et n’être soumis à aucune forme de stimulation externe (parents, jouets…), détaille Luc Dardonville.

« La motricité spontanée »

« La motricité spontanée » est alors observée. « Je précise qu’il n’existe pas, à ce jour, de modélisation technologique. La reconnaissance humaine est essentielle. Il faut entraîner son œil et pratiquer pour être en mesure d’émettre un avis rigoureux. Je suis fier que l’URPS ait pu contribuer, notamment par un financement majeur, à inscrire cet outil utile au plus grand nombre contribuant ainsi, à redéfinir la pratique de kiné pédiatrique de demain« , conclut Patrick Saut.

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