Le Sud de la France va accueillir les voitures radars privatisées dès le printemps 2025. Jusqu’alors épargnées, les régions Occitanie, Provence-Alpes-Côte-d’Azur (PACA) et Auvergne-Rhône-Alpes seront désormais sous surveillance accrue.
Le marché public pour la gestion de ces véhicules, attribué à l’entreprise OTC, s’étend de décembre 2024 à décembre 2026. Ce contrat, d’un montant de 34 478 148 €, pourra être reconduit pour deux années supplémentaires. Environ 126 voitures banalisées et autant de chauffeurs civils seront déployés dans 31 départements de ces régions.
Une mise en service progressive
Les premières mises en circulation sont prévues en début d’année 2025. Cependant, la phase de verbalisation ne débutera qu’au printemps, une fois la cartographie des limitations de vitesse finalisée sur les parcours définis. Selon le site radars-auto.com ces véhicules circuleront en moyenne entre 5 et 6 heures par jour, selon des trajets établis par les services de l’État.
Les voitures radars privatisées ne contrôlent que les véhicules qu’elles croisent ou qui les doublent sur des routes sans séparateur central. Elles fonctionnent tous les jours, de jour comme de nuit, et sous toutes conditions météorologiques.
Un dispositif étendu et encadré
La société OTC, responsable de ces opérations, doit encore recruter et former des chauffeurs avant la mise en service complète. Des lieux de garage pour les véhicules doivent également être aménagés. À noter qu’une extension du dispositif est envisageable en Corse à l’avenir.
Introduites dès 2013, ces voitures radars ont vu leur gestion confiée à des entreprises privées en 2015. L’objectif : maximiser leur utilisation et permettre aux forces de l’ordre de se concentrer sur d’autres missions.