Selon la Dépêche, à Arthès, près d’Albi, un jeune homme de 24 ans adopte un chien en juin 2024. Quelques mois plus tard, l’animal est retrouvé pendu à une fenêtre, étranglé par sa laisse. Le vétérinaire évoque une mort par strangulation, avec de nombreuses blessures constatées : patte arrière déboîtée, hématomes, lacérations…
La Société Protectrice des Animaux (S.P.A.) a déposé plainte contre le propriétaire du chien. Ce dernier est poursuivi pour sévices graves ayant entraîné la mort de l’animal. Des voisins affirment l’avoir vu frapper le chien à la tête. En octobre dernier, il l’aurait violemment projeté contre un mur. En situation de chômage et en dépression, l’homme fait l’objet d’un suivi psychiatrique. Il aurait imposé à son chien des « punitions », notamment l’obliger à rester debout sans pouvoir se coucher. De son côté, il affirme que l’animal aurait fugué plusieurs jours avant de revenir blessé.
La relation entre le chien et le prévenu s’était « progressivement dégradée » …
Le jeune homme reconnaît avoir attaché son chien à la fenêtre le temps de faire le ménage. Il affirme ne pas l’avoir entendu suffoquer et n’aurait découvert sa mort qu’une heure plus tard. L’animal, suspendu par sa laisse, serait mort étranglé. Affaibli par ses blessures et privé de point d’appui, il se serait effondré sous son propre poids.
Le tribunal correctionnel d’Albi a déclaré le prévenu coupable de sévices graves envers un animal. Il est condamné à 6 mois d’emprisonnement assortis du sursis. Il doit également indemniser la S.P.A.