Le bilan ne cesse d’augmenter. Depuis mai dernier, 46 cas de chikungunya autochtones (contre 99 importés) ont été détectés en Occitanie, avec respectivement 24 cas dans le Gard et 22 l’Hérault, selon l’ARS. Concernant la dengue, 86 cas ont été importés entre le 1er mai et le 11 septembre. Quatre cas autochtones ont été recensés (un dans le Gard, un dans les Pyrénées-Orientales, un en Haute-Garonne et le dernier dans le Lot). Quant au virus Zika, un seul cas importé a été signalé.
Plusieurs nouveaux cas autochtones en quelques jours
Lors du dernier bilan émit par l’ARS le 30 août dernier, ce sont trois cas de chikungunya importés et huit cas autochtones supplémentaires qui ont été détectés. Dans l’Hérault, quatre nouveaux cas autochtones ont été identifiés dans la commune de Mauguio entre le 29 juillet et le 1er septembre, ainsi que trois autres cas autochtones identifiés dans la commune de Candillargues le 31 août.
Dans le Gard, 21 cas autochtones ont été identifiés à Caveirac et Poulx entre le 10 juillet et le 1er septembre.
Une lutte qui se poursuit
Face à la multiplication des cas, en particulier des cas autochtones, l’ARS renforce la surveillance du moustique tigre dans la région. « Autour de chaque cas signalé de dengue, de chikungunya ou de Zika, des investigations et mesures de gestion sont mises en œuvre par les services de l’État, l’ARS Occitanie, Santé publique France et Altopictus », précise l’ARS. Parmi ces actions, l’Agence Régionale de Santé réalise notamment des enquêtes épidémiologiques et entomologiques, des opérations de démoustication, ainsi qu’une sensibilisation accrue des professionnels et de la population. Pour limiter la prolifération du moustique tigre, l’ARS recommande aux habitants de supprimer les points d’eau stagnante, de couvrir les réservoirs, de renouveler régulièrement l’eau des plantes et fleurs, et d’éliminer les lieux de repos des moustiques adultes, comme les hautes herbes, haies, fruits tombés au sol ou autres zones humides.