Nîmes : une intervention pour dispute tourne à l’agression des policiers

Une intervention policière pour différend conjugal dégénère en violences à l’encontre des forces de l’ordre.
© Photo d’illustration.

Le 10 novembre 2024, la police est appelée à intervenir en raison d’un différend conjugal. Ces derniers sont loin de s’imaginer qu’ils vont, eux aussi, être victimes de violences. À leur arrivée sur les lieux, les forces de l’ordre trouvent une dame allongée par terre dans les escaliers de sa résidence. Cette dernière semble être fortement alcoolisée. Elle aurait mordu jusqu’au sang et à plusieurs reprises son ancien compagnon ; ce dernier étant à l’intérieur de l’appartement. Au moment de son interpellation, Madame se montre très agressive. Coups de poing, coups de coude, elle tire même les cheveux … des policiers. L’interpellation mène tant bien que mal à la garde à vue de Madame.

Telle est l’affaire qu’a été amené à juger le tribunal correctionnel de Nîmes, le mardi 29 avril dernier. S’approchant à la barre, la prévenue souhaite donner sa version des faits. Quand le président la questionne sur les raisons de ce différend conjugal, voici les explications qu’elle donne. Alors qu’elle a remis de l’argent à son ex-compagnon pour qu’il achète les repas de leur enfant, ce dernier a décidé d’utiliser les sous à d’autres fins. « Si t’es pas contente, viens chez moi ». À ces mots, la prévenue alcoolisée s’est donc immédiatement rendue chez son ex. Même si elle avoue ne pas se souvenir de l’intégralité des faits, elle affirme que son ex- compagnon a également été violent avec elle.

Mais comment expliquer cette violence envers les policiers ? À la barre, elle reconnaît cette brutalité mais sa mémoire lui fait défaut sur l’entièreté des faits. « Ce que je retiens, c’est que Madame ne se souvient plus de grand-chose tellement elle était alcoolisée. Mais, ce que l’on sait est qu’elle est terriblement violente », rétorque le procureur de la République.

Tirant tellement fort, elle s’est retrouvée avec une touffe de cheveux d’une policière entre les mains.

Le tribunal correctionnel de Nîmes l’a déclarée coupable des faits. Par conséquent, elle est condamnée à 10 mois d’emprisonnement assortis du sursis probatoire.

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