C’est un chantier qui progresse au Mas de Mingue : la transformation du centre social Jean Paulhan, pièce maîtresse du futur « pôle de services » du quartier. Une visite organisée récemment a permis aux élus, représentants de l’État, acteurs associatifs et habitants de faire un point d’étape sur le projet.
Un futur pôle public au cœur du quartier
L’ambition est claire : faire du centre Jean Paulhan un lieu central de services publics de proximité. Les services de la mairie annexe du Mas de Mingue y seront bientôt regroupés aux côtés d’un centre socio-culturel et sportif « modernisé« . Mais aussi de guichets d’état civil, d’une salle polyvalente modulable pour des activités et des cérémonies civiles. Ce regroupement vise à simplifier les démarches pour les habitants et à renforcer l’offre de services. Cette nouvelle dynamique s’inscrit dans le cadre du Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU). Il accompagne les transformations urbaines dans les quartiers prioritaires, avec le soutien de l’État. L’objectif est d’améliorer à la fois les conditions d’accueil des services publics, mais aussi la qualité de vie des riverains, en s’appuyant sur des investissements ciblés.

Trois priorités
Construit en 1986, le bâtiment de 1 660 m² fait l’objet d’une rénovation « en profondeur ». Trois priorités guident le chantier : améliorer l’efficacité énergétique, rendre les espaces plus lisibles et fonctionnels, et créer une unité architecturale entre les parties rénovées et les extensions à venir. Une surface supplémentaire de 140 m² sera construite pour accueillir les nouveaux usages, notamment les mariages civils. Le chantier se déroule en site occupé. Autrement dit, les travaux se font tout en maintenant les activités du centre social.
2,3 millions d’euros
Débuté en septembre 2024, le chantier se déroulera en trois phases jusqu’en avril 2026. Il s’inscrit dans un projet plus large de transformation du Mas de Mingue, amorcé avec la création du pôle éducatif Jean d’Ormesson. Ce nouvel élan urbain est soutenu à la fois par la Ville de Nîmes avec près de 60 % du financement, et l’État avec un peu plus de 40 %, pour un investissement total de plus de 2,3 millions d’euros.