Une enquêtrice de personnalité est venue dresser à la barre le portrait de ce médecin qui nie catégoriquement les faits reprochés. Issu d’un milieu familial rigide, il décrit une enfance marquée par une éducation stricte, imposée par un père médecin militaire.
« Ce n’est pas un homme tordu », confie sa première épouse à propos de leurs relations intimes
Sa première épouse expose un homme « serviable, gentil mais orgueilleux ». Concernant leurs relations intimes, elle affirme que « ce n’est pas un homme tordu mais plutôt pudique et discret ». Elle reconnaît avoir été profondément blessée par sa relation extraconjugale … sa maîtresse étant devenue sa seconde épouse avec qu’il vit toujours. Le médecin parle d’un divorce houleux avec sa première épouse notamment en raison de tensions financières.
Trois femmes, des accusations similaires
Trois femmes ont porté plainte contre le praticien, évoquant des gestes similaires. Des pénétrations digitales et, pour l’une d’entre elles, un acte de sodomie, survenus lors de consultations médicales. Toutes affirment qu’il n’a jamais porté de gants. La défense réfute tout caractère sexuel, évoquant des gestes médicaux. Mais les avocates des parties civiles, elles, y voient des actes délibérés, motivés par une pulsion sexuelle sans aucun fondement thérapeutique. Interrogé dans le cadre de l’enquête, l’Ordre des médecins souligne que certaines techniques médicales peuvent impliquer ce type de gestes, à condition que le praticien fournisse une explication, obtienne le consentement du patient et respecte des règles strictes d’hygiène, notamment le port de gants.
La Cour d’assises du Gard poursuit l’examen minutieux des faits et témoignages. Le verdict est attendu en fin de semaine.