Le samedi 14 décembre 2024, le cyclone Chido ravageait l’archipel de Mayotte, faisant état officiellement de 40 morts. Depuis la tragédie de nombreux services de France métropolitaine, mais aussi d’Occitanie se sont mobilisés pour apporter leur aide, tels que la Région, le SDIS de l’Hérault ou encore le SDIS du Gard. Désormais, ce sont neuf professionnels du CHU de Nîmes qui ont été envoyés sur place afin d’apporter leur soutien.
Une équipé dévouée
Un hôpital de campagne, du nom de l’ESCRIM (Élément de Sécurité Civile Rapide d’Intervention Médicale) a été installé à Mamoudzou, le chef-lieu de Mayotte, depuis le 24 décembre dernier, afin de soulager le Centre Hospitalier de Mayotte. Grâce à ce dispositif, armé par les sapeurs-pompiers du Gard (SDIS30) et les militaires de l’unité de Brignoles- UIISC7 (83), il est possible de répondre à un afflux plus conséquent de patients blessés.
Ainsi, le CHU de Nîmes a pu a pu mettre à la disposition de l’ESCRIM deux infirmier(e)s anesthésistes Diplômés d’État (IADE), trois infirmiers, deux manipulateurs radio, et deux médecins dont un urgentiste et un anesthésiste-réanimateur qui se sont portés volontaires, malgré un contexte national en tension.
« Depuis notre arrivée, nous avons été confrontés à des situations exigeantes mais également profondément enrichissantes sur le plan humain. Notre équipe sur place travaille avec dévouement pour apporter aide et réconfort aux populations touchées, et nous sommes fiers de représenter notre établissement dans cette mission », témoigne le Dr Gautier Buzançais, médecin anesthésiste-réanimateur, témoigne depuis Mayotte.