Initiée vendredi 28 février, l’opération avait dû être reportée en raison de conditions météorologiques défavorables. « Cet événement marque une étape décisive dans l’achèvement des travaux de réhabilitation de ce site universitaire emblématique« , indique la Ville dans un communiqué de presse.
Un projet en trois phases
Le site universitaire Hoche a fait l’objet de trois phases de travaux successives. Hoche 1 a consisté en l’acquisition par la Ville de Nîmes des anciens locaux de l’hôpital Gaston-Doumergue et en la mise à disposition de l’Université, avec une participation financière de la Ville de Nîmes à hauteur de 7 millions d’euros. Hoche 2 a consisté en la construction d’un bâtiment à l’arrière du site pour accueillir laboratoires, bureaux de recherche et deux amphithéâtres. Le bâtiment a été livré à la rentrée 2023. Hoche 3 est le dernier volet des travaux, initié en 2014, ayant connu de nombreux retards en raison d’arbitrages politiques sur la réhabilitation du Dôme et de l’ancienne chapelle.

32,2 millions d’euros
La ville de Nîmes participé à hauteur de 6,67 millions d’euros sur un coût total de 32,2 millions d’euros pour Hoche 2 et Hoche 3, soit 20 % du financement. Soutien déterminant à la pose du dôme, initialement prévue mais retardée en raison de l’inflation.
Le dôme a un cout estimé à 1,95 million d’euros, avec une participation de 250 000 euros au financement pour chacun des partenaires : Ville de Nîmes, Nîmes Métropole, le Département du Gard. Le reste a été complété par l’Université sur ses fonds propres et le Rectorat (Etat). « La Ville de Nîmes a été la première collectivité à soutenir ce projet, suivie par Nîmes Métropole et le Département du Gard. En revanche, la Région Occitanie a décliné sa participation« , indique la Ville de Nîmes.
Un « symbole » pour le quartier Hoche
L’installation du dôme marque l’achèvement de l’aménagement du nouveau quartier Hoche, initié par la Ville en 2001. « Ce Dôme en deviendra le symbole », peut-on lire sur le communiqué. A l’horizon 2030, la Ville ambitionne de poursuivre le développement de ce quartier en s’étendant de l’autre côté de la Route d’Uzès, sur des terrains appartenant à l’Armée et à la SNCF. Enfin, l’ouverture de HOCHE 2 permettra de libérer le site universitaire des Carmes, qui accueillera d’ici 2029 le nouveau conservatoire de musique.