Suite à l’appel national, les syndicats CGT, FSU et Solidaires se sont réunis ce jour à 14h30 devant le Carré d’art.
300 selon un membre des forces de l’ordre interrogé, 1000 selon un cégétiste, le grand écart. Nous dirons plutôt, à la louche, environ 700 personnes qui remuent drapeaux et chantent à tue-tête, non loin du ballon de la CGT ouvrant le cortège. Hier, les partis politiques du NFP, Nouveau front populaire, dans le Gard, réunissaient la presse pour lui expliquer les raisons qui les conduisent à joindre cette manifestation. Une meilleure justice sociale et fiscale, la fin de « l’austérité », plus d’investissement dans les services publics, peu ou prou les chevaux de bataille. La gauche dénonce par ailleurs le « déni de démocratie » d’Emmanuel Macron au regard du nouveau gouvernement qui penche à droite, avec Michel Barnier en tête de file.
Retraite, services publics, pouvoir d’achat…
Bruno Rivier, secrétaire départemental de la CFT Gard, réclame purement et simplement « l’abrogation de la réforme des retraites », dont il affirme que « les Français ont voté majoritairement contre ». Plus que ceci, la justice sociale est à rétablir selon le cégétiste qui fustige « un mauvais partage des richesses », regrettant que « les Français n’arrivent plus à vivre de leur travail alors que ce sont eux qui contribuent à la création de la valeur, tandis que les revenus sont captés par les actionnaires ». Selon les syndicats, la hausse des salaires et notamment du SMIC, serait réinvestie dans le circuit économique via la consommation. Et de conclure : « la France est le pays où le nombre de millionnaires a le plus augmenté ces derniers temps ». En fond, des manifestants chantent « J’irai au bout de la grève », parodie du classique de Jean-Jacques Goldman. Vidéo ci-après :