« Après un été marqué par un couvre-feu inédit pour protéger les jeunes nîmois, le calme est revenu à Valdegour, Pissevin et Mas de Mingue. Le dispositif prend fin ce lundi 22 septembre mais pourra être réactivé à tout moment si nécessaire », indique la Ville de Nîmes dans un communiqué.
« Une décision inédite à Nîmes »
Début juillet, le banditisme lié au narcotrafic a provoqué plusieurs fusillades dramatiques dans les quartiers de Valdegour, Pissevin et Mas de Mingue, entraînant de nombreux blessés graves et la mort de deux personnes. Face à cette situation, le maire de Nîmes a instauré un couvre-feu pour les mineurs de moins de 16 ans non accompagnés dans ces quartiers prioritaires. « Une décision inédite à Nîmes, prise pour protéger la population et en particulier les plus jeunes, qui a permis d’affirmer l’autorité parentale. Parallèlement, il a saisi le ministre de l’Intérieur, qui a décidé l’envoi de renforts d’Unités de Force Mobile (CRS) sur site », informe la collectivité.
« Seuls six mineurs ont été interpellés pour non-respect«
« Grâce à l’action conjointe de la Police Municipale, de la Police Nationale, des CRS, et de cet outil de prévention, les troubles ont nettement diminué. Seuls six mineurs ont été interpellés pour non-respect du couvre-feu (quatre par les CRS et deux par la Police Municipale) », ajoute la Ville au sujet de ce couvre feu instauré le 21 juillet dernier.
« Les acteurs éducatifs et associatifs ont exprimé leur soutien à la prolongation de la mesure jusqu’au 22 septembre »
La Ville de conclure : « Début septembre, les acteurs éducatifs et associatifs ont exprimé leur soutien à la prolongation de la mesure jusqu’au 22 septembre, ce qui a contribué à une rentrée scolaire plus sereine. Toutefois, le couvre-feu reste une mesure exceptionnelle face à une situation tout aussi exceptionnelle, et il ne peut être prolongé indéfiniment. Ainsi, le dispositif a pris fin ce lundi 22 septembre. Néanmoins, au vu de son efficacité, la Ville de Nîmes se tient prête à le réactiver sans délai si la situation l’exige ».