Nîmes : éjaculation précoce, des profils recherchés par le CHU

Le CHU de Nîmes, investigateur principal d'un essai clinique multicentrique, recherche des participants pour tester une nouvelle molécule.
© Illustration. Homme.

Un homme sur cinq est concerné par l’éjaculation précoce, pourtant le sujet reste largement tabou et sous-diagnostiqué. Le CHU de Nîmes, investigateur principal d’un essai clinique multicentrique, recherche des participants pour tester une nouvelle molécule, découverte par un laboratoire français, qui semble mieux tolérée que les traitements actuels.

« Beaucoup d’hommes ignorent ou cachent ce trouble »

L’éjaculation précoce touche environ 20 % des hommes adultes, ce qui en fait le trouble sexuel masculin le plus fréquent. Au-delà de l’inconfort, cette pathologie génère anxiété, perte de confiance, évitement de l’intimité et peut conduire à l’isolement social ou à des ruptures conjugales. Ce trouble se définit médicalement par une éjaculation survenant systématiquement dans la minute avant ou suivant la pénétration, accompagnée d’une incapacité à la retarder.

« Beaucoup d’hommes ignorent ou cachent ce trouble, par gêne ou par peur d’en parler, même à leur médecin. Certains le subissent depuis leurs premières expériences sexuelles, espérant une amélioration spontanée ou croyant, à tort, qu’aucune solution n’existe. Pourtant, des prises en charge efficaces existent », explique le Pr Stéphane Droupy, Chef du service Urologie Andrologie Sexologie du CHU de Nîmes et coordinateur principal de l’étude.

Une impasse thérapeutique à dépasser

Actuellement, un seul médicament est disponible : un dérivé d’antidépresseur non remboursé et aux effets secondaires parfois contraignants. La nouvelle molécule issue de la recherche française, testée au CHU de Nîmes et dans plusieurs hôpitaux français, change la donne grâce à son profil de tolérance nettement amélioré. « Cette étude est une opportunité unique pour les patients de bénéficier d’une innovation thérapeutique tout en contribuant à faire progresser la recherche médicale sur un sujet encore trop tabou », explique le Pr Droupy.

Les participants à l’étude bénéficieront d’un parcours de soins complet comprenant : Des consultations spécialisées, une évaluation précise et une prise en charge personnalisée. Profil recherché : Hommes souffrant d’éjaculation précoce depuis toujours et souhaitant améliorer leur qualité de vie intime. Pour obtenir plus de renseignements ou participer à cette étude, merci de contacter : etudecliniqueEP@chu-nimes.fr

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