Nîmes : culture, l’équipe de Valérie Rouverand place le tissu associatif au cœur de l’équation

La candidate déclarée aux municipales 2026 à Nîmes livre les premières pistes de réflexion de son groupe dédié à la culture et aux traditions.

Même lieu, nouvelle annonce. Après sa déclaration de candidature au municipales 2026 à Nîmes, la présidente de Renaissance Gard (majorité présidentielle), Valérie Rouverand, invitait la presse à l’hôtel Boudon pour un nouveau point d’étape. Lundi dernier, celle qui enregistrait 20.1% des voix au 1er tour des législatives anticipées de 2024, présentait son projet d’équipe autour de la culture et des traditions. Focus sur les esquisses concernant la culture.

Recréer du lien entre « tous les Nîmois »

« Transmettre la culture ne se résume pas à une ville musée », juge la candidate qui mise sur une culture en « mouvement », vecteur de lien entre « tous les nîmois de tous les quartiers ». « Une mission républicaine » de l’avis de l’élue d’opposition à la Ville. Pour ce faire, Valérie Rouverand entend se baser sur le travail accompli jusqu’alors par l’exécutif de droite, tout en jouant un rôle de « facilitateur et de concertateur ». Prendra-t-elle le relais de la Contemporaine de Nîmes si d’aventure elle était élue 1e magistrate ? « Nous ne sommes pas là pour défaire, mais épauler et soutenir. Sophie Roulle (ancienne adjointe à la Culture, ndlr) a porté le dossier avec beaucoup de courage. Il faudrait pouvoir le travailler davantage, le développer », propose-t-elle.

« Ce n’est pas un festival mais une série de concerts »

Fanny Rouveret, fondatrice du collectif « Les Gens de Nîmes » en 2017, évoluant dans le domaine du marketing, se présente comme un « pur produit nîmois ». Aux côtés de Valérie Rouverand, elle entend « réparer les liens qui unissent les Nîmois en s’associant au tissu associatif ». La même de trancher : « Il faut changer la méthode, les constructions spectaculaires sont peut-être révolues et vident le budget ». Fanny Rouveret plébiscite une culture à « dimension humaine », en « redonnant une identité culturelle à chaque quartier ». « Le flamenco doit revenir à la Placette pour un nouveau tempo, pourquoi pas du jazz à Pissevin, de l’art numérique à Richelieu, du hip-hop en centre-ville », énumere-t-elle. Le Festival de Nîmes ? « Ce n’est pas un festival mais une série de concerts. En revanche, Tinals par exemple est un festival avec une temporalité, un univers artistique et une cohérence », tranche-t-elle.

« Une politique tarifaire plus juste »

Ariel Benfredj, aux côtés de David Tebib lors des municipales de 2020, s’engage pour le projet de Valérie Rouverand qui « rassemble et non clive ». « Sans la culture, la société, même parfaite, n’est qu’une jungle », cite-t-il en paraphrasant Camus. Pas n’importe laquelle selon lui, une « culture de proximité » qui exploitera notamment la puissance du numérique, à l’image du musée d’art numérique de New-York. Une piste est alors évoquée : « créer un centre d’art numérique s’inspirant des Micro-Folies à Paris, mais en plein cœur du quartier Richelieu ». Ariel Benfredj en est persuadé, il faut « s’appuyer sur l’existant pour développer de nouveaux axes, tout en adoptant une politique tarifaire plus juste », et pallier dans le même temps « la sous-exploitation de certaines galeries comme Jules Salles« .

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