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Nîmes : collision mortelle avec un bus, la famille lance un appel à témoins

Dimanche 5 janvier dernier, aux alentours de 9h30, une collision mortelle avec un bus a impliqué un homme de 79 ans, rue Sainte-Félicité à Nîmes. Sa fille Déborah lance un appel à témoins pour faire avancer l'enquête.
© Illustration. Pompiers.

« On devait rejoindre mon père à son appartement situé en face de l’hôtel de police à Nîmes. N’ayant aucune nouvelle, on a contacté le CHU Carémeau », narre la fille du défunt qui allait fêter ses 80 ans le mois prochain. La nouvelle tombe, le père de Déborah a bien été admis au CHU. « Le médecin nous a dit qu’il était conscient, qu’il avait perdu beaucoup de sang avec un gros problème artériel. Néanmoins, à l’imagerie ce n’étais pas préoccupant, le médecin avait l’air confiant pour la suite », confie Déborah.

Rue Sainte-Félicité à Nîmes, dimanche 5 janvier, vers 9h30

Jean-Claude finira malheureusement par succomber à ses blessures. Au commissariat de Nîmes, « le policier m’indique que le conducteur aurait fait un demi-tour pour rentrer au dépôt et aurait percuté mon père », poursuit Déborah avec émotion. Elle insiste : « sur les images auxquelles je n’ai pas eu accès, la police me confirme avoir vu que mon père a regardé à gauche avant de s’engager. Le bus aurait franchi un zébra et percuté mon père sur le côté gauche ». Et d’ajouter : « je précise que mon père était sourd de naissance, pas malvoyant, comme j’ai pu le lire dans un article de presse locale ».

Un conducteur « de bonne foi »

Selon les dires de Déborah, le conducteur « de bonne foi » serait aussitôt sorti du bus. Il se serait rendu au commissariat le dimanche même. « Un gendarme aurait été présent lors de l’accident. Il n’était pas en service, il aurait fait un garrot à la jambe de mon père. La police n’a pas réussi à l’identifier, toutefois il ne dépendrait pas de la caserne de Nîmes », détaille Déborah. La société Tango Bus est entrée en contact avec la fille de la victime : « ils ont expliqué qu’ils assumaient leur responsabilité et qu’il fallait recourir aux assurances ».

Plainte pour homicide involontaire

Déborah indique avoir porté plainte pour homicide involontaire et lance un appel à témoins : « si des personnes étaient présentes à ce moment-là, qu’elles n’hésitent pas à contacter le commissariat de Nîmes. Nous sommes à la recherche de toutes informations afin de faire avancer l’enquête sur les circonstances, merci beaucoup ».

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