Dans la nuit du 7 au 8 mai, une alarme se déclenche dans une pharmacie. À leur arrivée, les gendarmes surprennent deux individus en plein cambriolage. L’un prend la fuite, l’autre est interpellé sur place, en possession d’argent liquide. Ses empreintes sont retrouvées sur une boîte de pansements abandonnée à l’intérieur de l’établissement. Le préjudice est estimé à plus de 11 000 euros. En effet, les voleurs ont emporté de l’argent, des produits pharmaceutiques et un ordinateur.
L’enquête met rapidement en évidence un mode opératoire répété. Les cambrioleurs couperaient l’électricité, juste avant de rentrer par effraction en forçant les volets roulants métalliques de l’établissement. Le suspect interpellé est ainsi mis en cause pour six vols similaires, commis dans cinq pharmacies et une pizzeria. En garde à vue, il reconnaît sa participation à ces faits. « S’il y a mes empreintes, c’est que ça doit être moi », confie-t-il aux enquêteurs. Il donne également le surnom de deux de ses complices, sans aucune autre précision. Les investigations se poursuivent afin de mettre la main sur les autres individus impliqués. Dans le téléphone du prévenu, les enquêteurs relèvent qu’il utilise la messagerie sécurisée Telegram. Ils se rendent également compte que cet homme, sans domicile fixe, effectuait des repérages des établissements avec ses différents complices.
Mis en cause pour 6 cambriolages principalement commis dans des pharmacies
À l’audience, le prévenu se confie sur son mode de vie. Sans domicile fixe, il est consommateur régulier de médicaments, protoxyde d’azote, cannabis, cocaïne, alcool. À cause de cette consommation, il n’aurait que de vagues souvenirs des faits. « Je m’excuse auprès des commerçants et de votre juridiction », lance-t-il à la présidente. La défense évoque un homme en détresse, dont « l’objectif est de survivre ». Le parquet, lui, requiert six mois de prison ferme.
Ce lundi 12 mai, le tribunal correctionnel de Montpellier l’a reconnu coupable et l’a condamné à six mois d’emprisonnement ferme. Il est également interdit de territoire français pendant 3 ans.