Montpellier : quelles suites judiciaires après le chaos du match MHSC – Saint-Étienne ?

À la suite des scènes de débordements survenues lors du match ayant dû être interrompu le 16 mars dernier, un supporter a été jugé ce mercredi 23 avril pour outrages, violences et dégradations.
© DR – Quelles suites judiciaires après les débordements du match ? .

En raison des multiples et violents débordements ayant eu lieu le dimanche 16 mars dernier, le match opposant le MHSC à Saint-Étienne avait dû être arrêté. De nombreux CRS, mobilisés pour l’évènement, avaient procédé à diverses interpellations. Ce mercredi 23 avril, l’un des prévenus a été jugé par le tribunal correctionnel de Montpellier. Ce dernier est mis en cause pour des faits d’outrages, de violences et de dégradations. Les images de vidéo-surveillance du stade de la Mosson ont été diffusées lors de l’audience. Dans les tribunes dites Étang de Thau, on y voit le prévenu agiter fortement les bras en faisant des doigts d’honneur, cracher au sol et prêter main-forte à un autre individu pour lancer une porte en direction des forces de l’ordre positionnées au pied des gradins.

Scène de chaos lors du match MHSC – Saint-Étienne, doigts d’honneur, jet de porte en bas des gradins…

Ce mercredi 23 avril, le tribunal correctionnel de Montpellier a jugé ces débordements des « supporters ultras » du MHSC. L’un des représentants des CRS, la métropole de Montpellier ainsi que MHSC Foot se sont constitués parties civiles. À la barre, le prévenu semble vouloir expliquer son geste. « Les doigts d’honneur, ce n’est pas envers les CRS. C’est envers le club.  Pareil pour la porte. Je n’ai jamais voulu atteindre les CRS. C’est contre le club », se justifie-t-il. Il mentionne également qu’il était fortement alcoolisé lors du match.

Le procureur de la République requiert 14 mois d’emprisonnement dont six mois avec sursis probatoire, ainsi que 140h de travail d’intérêt général. L’avocat de la défense plaide, quant à lui, la relaxe pour les faits de violence car « on ne le voit jeter aucun objet sur les CRS ». Finalement, le tribunal correctionnel de Montpellier relaxe le supporter pour les faits de violence. Cependant, il est reconnu coupable des outrages et des dégradations. De ce fait, il est condamné à 14 mois de prison dont 6 mois assortis du sursis probatoire, ainsi que 140h de travail d’intérêt général. Il devra indemniser les victimes et a l’interdiction des enceintes sportives pendant 5 ans.

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