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Montpellier : perquisition, le préfet dépose une requête au tribunal administratif

Le préfet de l’Hérault a déposé une requête contre le contrat d’engagement de Grégory Bozonnet, ancien directeur de cabinet de Michaël Delafosse.  
© Linda Mansouri / InfOccitanie. Mairie de Montpellier .

Une information révélée lors du dernier conseil de Métropole, jeudi 13 février dernier. Lors du conseil, un texte informe de la volonté de confier la défense de la Métropole à son cabinet d’avocat Hortus Avocats, contre le dépôt de requête du préfet de l’Hérault. Ce dernier attaque au tribunal administratif « le contrat d’engagement d’un agent sur un emploi fonctionnel de Directeur général des Services Adjoint ». Une requête en lien avec la perquisition de la mairie de Montpellier en novembre dernier. Un rapport de la Chambre régionale des comptes avait notamment fait état de 20 000 € de revenus en plus du plafond légal, octroyés alors à Grégory Bozonnet.

Couac. La délibération porte alors le nom de « Sophie Salelles », ancienne directrice de cabinet de Philippe Saurel lorsqu’il était édile de la ville. Durant le même conseil, on apprendra par ailleurs que Sophie Salelles a déposé un recours contre la Métropole suite à la suppression de son poste. 

« Jette l’opprobre sur madame Salleles »

Ni une, ni deux, Philippe Saurel prend la parole pour demander des clarifications. L’administration confirme une “coquille”, il ne s’agit pas de Sophie Salelles mais bien « de M. Bozonnet ». Philippe Saurel rétorque : « Vous admettrez que la coquille est grosse ! ». L’ancien maire/président de Montpellier confie à nos colonnes : “était-ce une manœuvre pour masquer le nom de monsieur Bozonnet ? C’est une grosse erreur qui jette l’opprobre sur madame Salleles qui n’a rien à voir avec cette affaire !”  

Philippe Saurel s’interroge

La Métropole indique alors que le tribunal administratif a statué sur cette affaire. La requête du préfet a été rejetée en référé suspension, selon l’administration. “Depuis 1995, je n’ai pas le souvenir d’avoir vu un préfet attaquer une collectivité sur la régularité d’un contrat”, pointe Philippe Saurel. Le même de questionner : “si l’affaire avait été vraiment réglée, Michaël Delafosse n’aurait pas à ester en justice et à nommer un avocat pour défendre la Métropole…” 

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