Antoine Bentata ne boude pas son plaisir, le co-dirigeant de ‘La Maison de la Zézette’ vient d’ouvrir une nouvelle boutique en centre-ville de Montpellier, 27 Grand Rue Jean Moulin.
Ou l’art de perdurer un héritage familial local qui naît en 1978. « A l’époque, ma mère, d’origine espagnole, faisait des roicos, des biscuits dont on allongeait la pâte, que l’on roulait sur les doigts et que l’on trempait dans du sucre et hop au four », se souvient le chef d’entreprise. En 1995, le père d’Antoine Bentata se lance corps et âmes dans la biscuiterie. « Il cherchait un nom qui rime avec Sète… la Zézette ! « , narre-t-il. A l’origine, aucune allusion au sexe masculin, le nom provient du diminutif d’Elisabeth. « On connait tous une Elisabeth dans son entourage », puis l’appellation a déclenché des sourires amusés et beaucoup de curiosité. « Cela a créé l’amalgame », s’amuse le propriétaire de l’enseigne qu’il gère avec sa sœur.
L’aventure démarre en 1978
En quelques années, la zézette est devenue une spécialité incontournable de la région. Son succès ? Le délice a le mérite de diminuer les allergènes potentiels, pas d’œuf, ni de lait, mais du vin blanc, de l’huile végétale, du sucre, de la farine et de l’arôme de vanille. A l’époque, les zézettes sont conçues dans l’atelier de Frontignan, là où tout a commencé. « On vendait à la grande distribution et aux grossistes, puis quelques clients sont venus les vendredis », rembobine le biscuitier. Depuis, il n’y a pas un jour sans que des clients se présentent à l’ouverture de l’atelier situé ZIA du Barnier 2 & 4, Rue des Sauniers à Frontignan.
Une franchise à l’avenir ?
L’engouement est tel qu’il y a huit ans, une deuxième boutique a vu le jour au quartier des salins, Route des Quatre Chansons, à Sète. Puis le 11 juillet dernier, rebelote. L’enseigne la Maison de la Zézette a posé ses valises en centre-ville de Montpellier, 27 Grand Rue Jean Moulin. « Je souhaiterais en faire une franchise, pour cela, il faudrait que j’ai trois ou quatre magasins avec de bons bilans », dévoile le dirigeant qui ne manque pas d’ambition. Pourquoi Montpelier ? « C’est une ville vivante, avec 400 000 habitants, j’y ai fait mes études. Et le business plan était tout fait, un magasin en centre-ville fonctionne généralement bien », juge l’intéressé.
Gamme sucrée… et salée
Outre l’incontournable zézette, des « bistouquettes » sont également proposées sans alcool mais avec de la fleur d’oranger. Sans compter la gamme de biscuits au beurre, sucre et lait. Amande, citron, framboise, chocolat, figue… Il a là l’embarras du choix. Les croquants aux amandes font un malheur, la pr’Alinette en hommage à la maman du dirigeant fait des conquis et enfin, le Kimichoc au chocolat, clin d’œil à sa fille, se vend comme des petits pains. En parlant de salé, des biscuits apéritifs on vu le jour en 2006. Parmi ces derniers, une tielle sèche que l’on peut « amener à l’autre bout du monde sans problème. » Tous les ingrédients de la tielle sont réunis, dont le poulpe et la sauce tomate évidemment, mais dans une version « seche ». Cap ? Pratique : 10h 19h non-stop, 04 67 27 74 82, 27 grand rue jean moulin, site internet cliquez ici.
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