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Montpellier : l’humoriste Rémi Gaillard candidat aux municipales en 2026 ?

L’humoriste montpelliérain Rémi Gaillard sera-t-il candidat aux municipales de Montpellier en 2026 ? Entretien.
Rémi Gaillard

Rémi Gaillard, futur maire de Montpellier ?

En 2020, l’humoriste et activiste montpelliérain Rémi Gaillard s’était invité dans la course municipale, bousculant le paysage politique local avec une campagne décalée et engagée. Cinq ans plus tard, alors que les grandes manœuvres ont déjà commencé à Montpellier entre Insoumis, écologistes et sortants, son nom refait surface. Entre rumeurs, attentes citoyennes et ras-le-bol général face aux jeux politiciens, une candidature de Rémi Gaillard pourrait-elle une nouvelle fois chambouler l’élection ? Un phénomène politique, un coup de com’ ou une véritable alternative ? Décryptage d’une hypothèse qui pourrait bien faire trembler les partis traditionnels. Pour en savoir plus, nous avons posé directement la question à l’intéressé. Entre provocations, engagements et regard critique sur la politique locale, Rémi Gaillard répond sans filtre.

En 2020, vous avez secoué la campagne municipale à Montpellier avec une candidature à la fois décalée et sérieuse. Cinq ans plus tard, avez-vous envie de remettre ça ?
En 2020, j’avais prévenu : « Pour ceux qui pensent que je suis con, je suis pas encore au max ». Eh bien, bonne nouvelle, ou mauvaise selon votre camp, en 2026 je pense que je serai au max !

Des menaces de mort

Concrètement, ça veut dire quoi « être au max » en 2026 ? Vous êtes officiellement candidat ?
Être candidat, c’est une décision importante, surtout quand tu sais que, face à toi, le débat d’idées laisse place à des menaces de mort. Et si le cabinet de Delafosse en est réduit à me menacer, c’est qu’ils ne gouvernent plus, ils protègent juste leur place et leurs privilèges. Une petite mafia locale qui préfère intimider plutôt que convaincre… Et ça, ça en dit long sur leur manière de gérer la ville. Alors, candidat ? Peut-être. Mais si je le fais, ce sera pour rappeler que les vraies batailles se gagnent dans les urnes, pas avec un flingue.

Si vous vous présentez, comment comptez-vous affronter cette « petite mafia locale » et changer les choses ?
Quand un pouvoir se protège par l’intimidation, c’est qu’il est fragile. Moi, je veux juste mettre un peu de lumière sur ce qui se passe vraiment. Après, ce seront les Montpelliérains qui décideront : est-ce qu’ils veulent encore six ans de petits arrangements, ou est-ce qu’ils veulent enfin une ville qui leur appartient ?

Quand vous parlez de « petits arrangements », qu’est-ce que vous voulez dire exactement ?
Les petits arrangements, c’est quand tu annonces fièrement des économies sur les vœux de la mairie, mais que tu trouves quand même de quoi financer un sondage pour flatter ton ego. C’est quand un voyage officiel en Chine ressemble plus à des vacances en famille payées par le contribuable. C’est aussi des hôtels à 2000 euros la nuit, aux frais des Montpelliérains. Et si c’était que la partie émergée de l’iceberg ? Je rappelle que la mairie de Montpellier fait l’objet de deux enquêtes pour des soupçons de détournement de fonds publics.

Qui chez LFI ?

Chez LFI, la bataille pour 2026 a déjà commencé : Nathalie Oziol, Rhany Slimane, Alenka Doulain… Selon vous, qui est le mieux placé pour l’emporter ?
Moi, j’attends leurs primaires avec impatience, juste pour voir qui sera le candidat officiel du NFP : ce grand club où LFI, PS et Verts finissent toujours par partouzer. D’un côté, tu as Nathalie Oziol, Alenka Doulain et Rhany Slimane. De l’autre, Coralie Mantion, qui retourne toujours sa veste du bon côté. Et bien sûr, il y a le tartuffe Delafosse. C’est le bal masqué quoi ! On change de costume selon les élections, mais tout le monde finit toujours par prendre ses petites indemnités.

Et à droite, c’est comment ?
À droite, il y avait bien Alex Larue, mais il a fini par rejoindre Delafosse pour avoir son petit poste lui aussi. Pourtant, en 2020, il jurait qu’il arrêterait la politique s’il terminait derrière un clown. Il a fini six points derrière moi… et il est toujours là. Finalement, être opposant en politique, c’est juste une étape avant de prendre un chèque. Quant à l’extrême droite, elle n’a jamais vraiment pesé dans une élection municipale.

À Montpellier, le centre semble totalement inaudible dans le débat politique. Pensez-vous qu’il a encore un rôle à jouer en 2026 ? 
Le centre, c’est Delafosse. Socialiste quand ça l’arrange, macroniste quand ça l’aide. Maintenant, il nous dit que « Bayrou à Matignon, ça peut aider ». Leur seul projet c’est la chasse à la monnaie. Pendant ce temps, les Montpelliérains, eux, attendent toujours.

Une campagne à 0€ en 2020

Alors la vraie opposition, c’est qui ? C’est vous ?
La vraie opposition, c’est pas moi. C’est tous ceux qui n’en peuvent plus de la tartufferie. Si je me lance en 2026, ce sera pour les représenter, comme en 2020, où j’étais le seul candidat à faire campagne pour 0€. Tous les politiques réunis, eux, ont coûté un million d’euros aux contribuables.

Vous avez récemment tweeté que Michaël Guigou pourrait jouer un rôle en 2026. Cela signifie-t-il qu’il pourrait être à vos côtés ?
Michaël Guigou est une légende du sport montpelliérain et, surtout, un mec droit, avec des valeurs. Il a toujours eu à cœur de défendre sa ville. S’il voulait s’investir, ce serait une chance pour Montpellier. Mais je ne parle pas pour lui, je dis juste que ce serait beau de voir des personnalités comme lui prendre le relais des tartuffes. Après, est-ce qu’il veut être menacé de mort ? C’est une autre question.

Si vous vous présentez en 2026, quel sera votre programme pour Montpellier ? Peut-on s’attendre à des propositions concrètes et réalistes pour les Montpelliérains ?
Si je me présente, ce sera imprévisible, sincère et, pour tous les politiques, déroutant. On pourrait surprendre avec des idées qui dépassent les campagnes classiques. Pas des promesses, mais des actions concrètes pour que Montpellier appartienne enfin à ses habitants. Une chose est sûre : on ne jouera pas selon les règles du système, mais pour les Montpelliérains, et eux seuls.

Les 4 Boulevards

Les habitants des quatre boulevards de Montpellier dénoncent une explosion du trafic, des nuisances sonores et une pollution inquiétante depuis les changements de circulation. Malgré leurs alertes et blocages, la mairie semble camper sur ses positions. Si vous étiez élu, que feriez-vous pour régler ce problème ?
Quand des habitants se battent pour respirer un air moins pollué, le minimum c’est de les écouter. Delafosse, lui, a choisi une autre approche : les asphyxier et les traiter de « connards ».
Je ferai exactement l’inverse. Je commencerai par respecter ceux qui vivent ici. Ensuite, on arrêtera de prendre des décisions en bureau fermé, sans consulter personne.

Vous critiquez souvent des médias locaux comme Midi-Libre, La Gazette ou Claap, en les qualifiant de relais de propagande du maire. Pourquoi pensez-vous qu’ils jouent ce rôle, et quel impact cela a-t-il selon vous sur l’information des Montpelliérains ?
Ce ne sont pas des médias, ce sont les troufions de Delafosse, des porte-paroles. Si moi j’avais proféré des menaces de mort ou tronçonné des arbres chez Delafosse, ça aurait fait la Une avec des titres scandalisés. Si je me présente, je m’engage à être transparent sur chaque euro de subvention publique ou de budget communication attribué aux médias. Pourquoi Delafosse ne le fait pas ? Les Montpelliérains ont le droit de savoir combien il paie pour cette propagande déguisée en information.

Des arbres abattus chez Rémi Gaillard

Des arbres ont été abattus sur votre terrain. Certains pourraient dire que c’était une erreur. Vous y voyez autre chose ?
Il y a plus de 500 000 habitants dans la métropole. Soit j’ai une malchance incroyable, soit Delafosse a une drôle de manière de jardiner. Les Montpelliérains jugeront.
Une chose est sûre, les services de la Métropole sont rentrés sur ma propriété avec des tronçonneuses. Ce jour-là, je n’étais pas chez moi, ça m’a peut-être sauvé la vie…

Avec tout ce que vous dénoncez, on pourrait penser que votre candidature en 2026 est une évidence. Mais au fond, y a-t-il encore une possibilité que vous ne vous présentiez pas ?
Oui, il y a beaucoup de possibilités. Je ne me présenterai pas si les politiques arrêtent de nous faire rire. J’arrêterai si Delafosse traverse Montpellier, cul nu avec un nez de clown, qu’il se présente à chaque porte, qu’il s’excuse pour son mandat et qu’il rende l’argent !

Merci à Rémi Gaillard d’avoir accepté de répondre à nos questions !

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