Près de trois semaines après le dépôt d’un signalement de « danger grave et imminent » concernant la situation des urgences du CHU de Montpellier, la situation reste au point mort. « Les agents demandaient du personnel en plus ainsi que des travaux de rénovation des urgences, mais aucune solution ne leur a été apportée », explique Pierre Renard, responsable CGT. Au regard de ces problématiques sans réponse, les agents ont fait pas de leur volonté de recourir à un préavis de grève illimité.
Les agents exténués
En 2024, les urgences du CHU de Montpellier ont recensé « 5500 passages supplémentaires » affirme Pierre Renard. Pour faire face à cet afflux massif de patients, les agents hospitaliers demandait du personnel en plus. Une demande remontée à la direction du centre hospitalier lors d‘une réunion qui s’est tenue le 14 janvier dernier. « Il nous ont dit qu’ils allaient faire une étude. Mais c’est un prétexte pour gagner du temps. A l’heure actuelle les agents sont épuisés et sous l’eau », fustige Pierre Renard.
« Un WC pour toutes les urgences »
Cette demande n’est toutefois pas la seule émise par les agents. Ces derniers réclament également une rénovation d’urgence des locaux, qui ne permettent pas actuellement d’accueillir les patients dans des conditions adéquates. « Il n’y a qu’un seul WC pour l’ensemble des patients qui arrivent aux urgences », s’offusque le délégué syndical. Au regard de cette situation, les syndicats ainsi que les agents ont demandé des « travaux d’urgence ». Cependant, une nouvelle fois, « des réflexions sont faites mais rien de concret », regrette Pierre Renard.
Un réunion doit se tenir ce mardi 4 février avant un 1er rassemblement devant les urgences le mercredi 5 février au matin.