Surcharge de travail, manque de moyens: le personnel à bout de souffle !
« Parfois il y a jusqu’à 15h d’attente aux urgences » Romain, infirmier gréviste du CHU Lapeyronie est à bout de souffle. Après 9 ans de service dont 4 années au service des urgences, Romain envisage sérieusement de quitter cette profession qui l’aime tant. La faute à un manque de moyen financier, matériel et humain.
Après 2 années complètes passées sous les vagues du Covid, une autre vague « sociale » dévastatrice se profile à l’horizon, et malheureusement rien ne semble pouvoir la stopper ni même la faire ralentir.
Après des années de coupe budgétaire, de service réduit, de fermeture de lits, de personnel non remplacé et d’absence de mesures fortes. L’addition se paye, et elle va être salée.
Un mouvement illimité à l’appel des syndicats CGT et F.O.
Selon les syndicats : « les déserts médicaux et le manque de médecins libéraux aux heures de nuits et week-end obligent des patients à se rendre aux services d’urgences. »
Syndicats CGT et Force ouvrière du CHU de Montpellier
« Que ce soit aux urgences adultes, pédiatriques de Lapeyronie ou tête et cou de Gui-de-Chauliac, la situation est désormais critique et ce, aux portes de l’été : les conditions d’accueil et de prise en charge des patients et de leurs familles sont menacées. Ceci est la conséquence d’un absentéisme inquiétant et de l’absence de directives claires pour optimiser la régulation des flux d’amont et des lits d’aval ».
Plus d’informations à suivre…